J’aime la France. Nous aimons la France, notre patrie, dans ses souffrances, avec ses espérances, avec, mais aussi malgré, ses défaillances (cf. méditation du 24 mars 2015) qui sont aussi les nôtres.
Monseigneur Pascal IdeLes récents attentats ne peuvent donc pas ne pas nous affecter. M’affecter. Surtout quand, vivant à Paris, il y a une probabilité assez grande pour que nous ayons rencontré un ami ou un ami d’ami, voire un parent qui a subi ces atrocités. Je pense au témoignage de cet ami dont le gendre était au Petit Cambodge, a vu à quelques mètres ces assassins froidement déterminés à tuer et fut sauvé par miracle (au sens propre).
Comment alors ne pas ressentir peur, colère, voire haine ? Un autre ami catholique m’a envoyé un texto où il disait combien, à l’annonce des événements innommables, une profonde colère l’a d’abord submergé, avant que les larmes ne coulent, révélant une tristesse encore plus abyssale.