Méditons ce texte clairvoyant et courageux dans lequel notre évêque aux armées, Mgr Luc Ravel, nomme la guerre de religion dans laquelle les chrétiens sont embarqués. Invoquons l’Esprit-Saint pour que la France, « Fille aînée de l’Eglise et éducatrice des peuples », assume toute sa responsabilité dans cette guerre et prenne les moyens militaires, moraux et spirituels pour la mener à bien.
« Au cours de ces cinq dernières années, dans le monde s’allument des foyers nouveaux de guerres nouvelles. Les révolutions arabes, la persécution des chrétiens en Inde ou au Sri Lanka, les horreurs de Boko Haram au Nigéria, la guerre sans nom de Daesh en Irak et en Syrie et tant d’autres brasiers de violence et d’horreurs comportent tous une question religieuse à un titre ou à un autre. La religion fait systématiquement son apparition comme cause explicite de ces nouvelles guerres. Subitement des millions de chrétiens découvrent qu’ils ne peuvent pas être indiens s’ils ne sont pas hindous. Des millions de coptes découvrent qu’ils ne sont pas de vrais égyptiens parce qu’ils sont chrétiens etc. La liste est longue : le Vatican connaît aujourd’hui 139 pays où les chrétiens subissent des persécutions ! Comme l’écrit Timothy Radcliffe dans « Le livre noir de la condition des chrétiens dans le monde » : « La religion fait un retour spectaculaire au centre de la scène qu’aucun politicien ne peut plus se permettre d’ignorer. » (p. 809)
Une nouvelle guerre de religion se déplie autour de nous et chez nous.
C’est une guerre parce que ses buts sont politiques : si les motivations sont religieuses et si les moyens sont terroristes, les buts sont politiques. Que nous le voulions ou pas, c’est bien une guerre car ce qui est visé n’est peut être pas immédiatement l’occupation d’une terre mais certainement la déstabilisation ou la réorganisation de la Cité. Il ne s’agit pas d’un terrorisme de gang aux visées financières mais d’un terrorisme à buts politiques : certains hommes, groupes ou Etats veulent s’assurer que leur religion dicte intégralement la forme de la société, la forme de vie personnelle ou sociale, vestimentaire ou sociétale, économique et politique. C’est le caractère totalitaire d’une religion qui investit aujourd’hui le champ de la guerre à titre de source première et de but ultime. Par totalitaire, j’entends un mouvement, au final politique, s’imposant contre la responsabilité humaine. Il veut l’attaquer puis la submerger par l’infantilisation, par la force ou par la séduction. Nous prêchons, nous chrétiens, une religion « totalisante », ce n’est pas du tout la même chose : dans le respect et dans le salut de la liberté responsable de chacun, elle investit tout l’homme par des vertus qui ne se juxtaposent pas aux autres vertus humaines mais qui les soulèvent et les complètent : la foi, l’espérance et la charité.
Comme un levain travaille et transforme de l’intérieur, de façon cachée, l’idéologie ne suppose pas nécessairement au départ une force politique. Elle n’a pas besoin de forces étatiques. C’est d’abord une force s’exerçant sur les esprits. Voilà pourquoi la violence qu’elle génère pour gagner les esprits prend la forme du terrorisme. Terrorisme de la poudre ou terrorisme de la pensée. Sous le régime soviétique, les deux formes étaient utilisées avec un grand bonheur. Pourquoi le terrorisme ? Parce que l’idéologie vise à plier les esprits par influence. Par exemple, rien n’est aussi contagieux que la peur. L’idéologie veut gagner les esprits par la peur. La peur corrode les cœurs ; la terreur tue quelques personnes certes, mais l’important est ailleurs : l’important ce sont les millions de vivants non pas touchés par les balles mais couchés par la peur. La peur inhibe l’intelligence ; la peur déstabilise nos raisons et nos confiances. La peur déséquilibre l’homme et le soumet mieux que la violence corporelle.
Par peur nous devenons capable de faire n’importe quoi. De renoncer à notre dignité d’homme.
Le premier camp : l’idéologie religieuse ou le levain des pharisiens.
Le Christ nomme ce camp : le levain des pharisiens. Les pharisiens représentent en son temps, les hommes d’une religion durcie. C’est bien ainsi que les évangiles nous les montrent. Applicateurs rigoureux d’une loi détachée du bon sens, ils ne craignent pas de manquer à l’humanité simple de leur prochain. Au nom de Dieu, ils négligent leurs propres pères et tueront un innocent. Au premier siècle, les zélotes et les sicaires représentent la frange politique armée de ce durcissement. Mais la partie strictement religieuse n’est pas moins corrosive.
Cette première idéologie saute aux yeux immédiatement parce qu’elle s’exprime par une violence meurtrière. Il s’agit du terrorisme à revendication religieuse, chez nous un islamisme. En Inde, l’hindouisme fournit la matrice d’une éradication de toutes autres formes religieuses sur la terre indienne.
Le levain des pharisiens, c’est l’idéologie des purs et des durs, d’abord critiques puis sectaires enfin meurtriers. La volonté d’éradiquer les « méchants » au nom de Dieu avec les moyens du politique. Seuls les « bons » doivent survivre. Les autres on les tue ou on les expulse.
C’est l’idéologie de la caricature de Dieu au mépris de l’homme.
Derrière les meurtres au nom de Dieu se cache toujours la jalousie de Caïn : en fait, Caïn veut plaire à Dieu et n’y arrive pas car son cœur est trouble. Et sa colère contre un Dieu qui lui apparaît comme un juge inique, il la retourne contre son frère. En se méprenant sur Dieu, il tue son frère. La violence fuse en face de Dieu mais elle déborde sur l’homme. A la base, il y a donc la colère, la colère devant le sentiment d’une injustice, la grande colère qui tourne à la haine. Et la haine pousse au meurtre. Et le meurtre à la guerre.
L’esprit de Caïn est troublé par la colère et le meurtre. Quand Dieu l’interroge sur son frère, il répond : « suis-je le gardien de mon frère ? » Est-il frère ou gardien de son frère ? Pour lui, il ne pense même plus à être simplement le frère de son frère… C’est la religion de la colère contre Dieu qui s’achève en assassinat du frère.
Le deuxième camp : l’idéologie laïciste ou le levain d’Hérode.
Cette religion de la laïcité (car elle se définit elle-même ainsi) s’exerce rarement chez nous par des violences physiques ou des actes terroristes. Pour autant la manipulation des medias, le détournement des vertus éducatives, les relégations arbitraires sont ses armes habituelles. Hérode en est le symbole. Hérode, roi de Galilée, le politique que nous connaissons par l’Evangile, fait couper la tête à Jean-Baptiste à cause d’une promesse faite dans l’ivresse du plaisir.
Le récit de saint Marc au chapitre 6 est très clair :
« Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir.
Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut vivement attristé contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.»
Il s’agit bien d’une forme d’athéisme pratique qui se sent menacée dans sa renonciation à l’éthique. Un athéisme pratique qui joue son va-tout contre la morale et la religion représentée par Jean. Il est intéressant de noter que la problématique du mariage est au cœur de la réaction d’Hérode. De façon ramassée, cette scène évangélique dit tout de cette terrible posture idéologique : contre son sentiment, Hérode exécute Jean à cause d’un mécanisme qui promeut un humanisme caricatural. Même la fidélité à sa promesse est une imposture : elle tient de la logique du drogué ou de l’ivrogne : comment pourrait-il donner la moitié de son Royaume ?
Il s’agit bien d’un athéisme : Dieu est éliminé de toute conscience et réalisation publiques. Peu lui importe que Dieu subsiste dans quelque recoin individuel pourvu qu’il n’imprime aucune marque à l’action visible dans la rue, dans le métier, dans la vie civile… Hérode se moque de Dieu comme ce juge inique dont parle Jésus dans la parabole de la veuve importune : « J’ai beau ne pas craindre Dieu et n’avoir de considération pour personne… » (Luc 18, 4). Mais c’est un athéisme qui ne se dit pas et qui avance sous couvert de progrès alors qu’il n’est qu’une religion parmi les autres, la religion de la laïcité.
Ainsi l’Evangile éclaire cette guerre. Il s’agit bien d’une guerre de religion, entre deux idéologies religieuses : à l’idéologie religieuse de la caricature de Dieu au mépris de l’homme s’oppose l’idéologie religieuse de la caricature de l’homme au mépris de Dieu.
L’affrontement n’est donc pas entre chrétiens et musulmans ou entre bouddhistes et musulmans : mais entre une conception politique de la religion et une conception religieuse de la politique. Toutes les deux contredisent la belle et bonne laïcité, héritée de 20 siècles de christianisme, dégradée en laïcisme, érigée en religion ou niée par elle. Le mot laïcité répété comme un mantra ne dit plus une juste relation entre le politique et le religieux mais il désigne un rapport d’exclusion de tout religieux ou de tout politique. Pouvons-nous répondre à tout cela ?
3. Répondre : l’incarnation de Dieu
Et nous que devons-nous faire ? Il nous faudra peut-être prendre les armes si telle est notre mission. Mais soldats, citoyens, mères de famille, nous avons tous une autre lutte à conduire autre que la lutte politique, militaire ou sécuritaire qui traitent les symptômes mais pas les causes.
Il y a urgence : les juifs et les chrétiens sont et seront les premières victimes de ce terrible affrontement des deux idéologies. Pour une raison très simple : les deux camps assimilent les chrétiens à l’autre camp, aux ennemis à abattre. Mais, dans le même temps, les chrétiens se savent porteurs d’une étonnante bonne nouvelle, de la réponse adéquate à ces questions terrifiantes.
Que dire ? Que faire ? Quatre leçons pour notre Carême.
Refuser toute idéologie.
Ne tombons pas dans le panneau des idéologies désignées plus haut. Ne nous laissons pas prendre par une idéologie quelque proche de notre pensée soit-elle. Nos esprits aussi peuvent être brouillés car nous respirons l’air de notre temps. « Purifiez-vous du vieux levain pour être une pâte nouvelle puisque vous êtes des azymes… Célébrons la fête non pas avec du vieux levain, ni un levain de malice et de méchanceté, mais avec des azymes de pureté et de vérité. » (1 Cor 5, 7-8) Précisons notre appartenance et nos solidarités humaines : une chose d’être et de se dire solidaire d’une nation, autre chose d’en partager tous les poisons. J’aime la France et je suis prêt à mourir pour elle. Pour autant je ne suis pas obligé d’adhérer à tous les vents empoisonnés qui la traversent. Saint Paul oppose même le levain de malice à l’azyme de pureté et de vérité. Il y a là une belle leçon : d’une façon générale et universelle, l’homme n’a pas à suivre une idéologie mais il doit s’attacher à la vérité fruit de l’expérience et de la raison. La foi n’est pas une idéologie parce qu’elle se trouve confirmée par la raison de l’homme et l’expérience de Dieu.
L’incarnation du Christ : une humanité concrète.
Pour résister à l’idéologie, rien de tel que l’enseignement du Christ : la vérité du Christ offre la vraie réponse à ce monde pénétré de guerres. Par son incarnation, il nous presse d’aller à l’homme concret, individuel et de ne jamais servir l’Humanité en général. Le bon sens de l’amour du prochain s’incarne dans la bonté. Or la bonté ne recherche pas à faire le bien en général ; elle regarde très précisément tel homme concret dont elle porte la blessure avec lui. Jésus parle de l’amour du prochain, celui dont on ignore la religion mais qui se trouve sur notre route. Tout le reste nous fait perdre notre temps. Etre bon avec l’homme avec qui nous partageons le chemin.
Tenir ensemble l’homme et Dieu
Vrai Dieu et vrai homme, le Christ valide la possibilité réelle de ne pas faire le choix entre l’homme et Dieu. Ni Dieu sans l’homme concret, ni l’homme sans Dieu transcendant. L’Esprit du Christ nous force à tenir ensemble deux réalités qui ne sont pas deux idées : l’homme et Dieu.
La connaissance et l’annonce du vrai Dieu coïncident avec la conna issance et la reconnaissance de l’homme. C’est un même mouvement, un même combat, une même confiance. Nous n’avons pas à choisir entre Dieu et l’homme, comme on cherche à nous le faire croire de tous bords. Nous n’avons pas à choisir Dieu aux dépends de l’homme. Ou choisir l’homme aux dépends de Dieu. Notre religion chrétienne nous propose les deux en même temps : le camp de Dieu, c’est aussi celui de l’homme. On ne paie pas sa foi en Dieu de la mort de l’homme. On ne paie pas sa foi en l’homme de la mort de Dieu. Toutes ces oppositions sont factices, récentes (nées au XIX siècle) et lorsqu’elles tournent à la caricature, elles deviennent féroces, terribles, mortifères.
Le choix du chrétien : entre la vie et la mort
Pour autant, il y a bien un choix à faire. Car il y a dans la Bible comme dans nos vies une autre alternative, un autre choix que celui que voudraient nous imposer les idéologies antagonistes. L’alternative est la suivante : « Choisis la vie ou la mort. Choisis l’amour ou la haine. Choisis le bien ou le mal. » Là est pour nous aujourd’hui, au cœur de la tourmente qui naît sous nos yeux, le vrai choix.
Dt 30, 15 à 20 : « Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur. … Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance, en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix, en vous attachant à lui. »
Cf. Ps 33 ;
Les idéologies résistent aux idéologies. Mais elles succombent devant la vraie foi, science de la vie et de la vie éternelle. Entrons de plain-pied dans ce choix pour la vie et nous serons les pourfendeurs silencieux mais efficaces de cette guerre nouvelle de religion. »*
Mgr Luc Ravel, évêque aux armées, conférence de carême, 9 mars 2015
Pour lire l’intégralité du texte:
http://www.dioceseauxarmees.catholique.fr/images/stories/conference/Conf%C3%A9rence_de_Car%C3%AAme__9_mars_2015_Mgr_Ravel__-_Une_nouvelle_guerre_de_religion_.pdf
Très heureuse que notre neuvaine s’associe à une journée de prières et de jeûne pour nos frères et Sœurs d’Orient ce vendredi 20 Mars.
Bonjour à tous,
J’e suis toujours aussi heureuse de vous lire. J’avais bien compris le risque d’être pharisien et jusqu’à maintenant je n’avais pas pensé au risque d’être Herode qui en y réfléchissant bien est grand aussi. Heureusement nous avons la priere , en ce moment en plus de notre neuvaine, je dis la neuvaine a Saint Joseph, la je prie plus pour mes enfants en particulier. A bientôt de vous lire, Fabienne
Bonne soirée Fabienne, en prière pour la France et nos enfants
Merci Fabienne, oui prions pour nos enfants, les tentations sont fortes. Dieu vous bénisse.
« Quatre leçons pour notre CAREME.
Refuser toute idéologie.
L’incarnation du CHRIST : une humanité concrète.
Tenir ensemble l’homme et DIEU
Le choix du chrétien : entre la vie et la mort »
Mgr Luc Ravel, Evêque aux armées, 9 mars 2015
« Ainsi parle Le SEIGNEUR:
Oui, voici: JE VAIS CREER
UN CIEL NOUVEAU et UNE TERRE NOUVELLE,
on ne se souviendra plus du passé,
il ne reviendra plus à l’esprit.
Soyez plutôt dans la JOIE, exultez sans fin
pour ce que Je crée.
Car Je vais recréer Jérusalem,
pour qu’elle soit exultation,
et que son peuple devienne JOIE.
J’EXULTERAI en JERUSALEM,
Je trouverai ma JOIE dans mon peuple.
On n’y entendra plus de pleurs ni de cris.
Là, plus de nourrisson emporté en quelques jours,
ni d’homme qui ne parvienne au bout de sa vieillesse;
le plus jeune mourra centenaire,
ne pas atteindre cent ans sera malédiction.
On bâtira des maisons, on y habitera;
on plantera des VIGNES, on mangera leurs FRUITS. »
Livre du Prophète Isaïe 65:17-21
« On n’y entendra plus de pleurs ni de cris »
« JE T’EXALTE, SEIGNEUR: TU M’AS RELEVE.
Quand j’ai crié vers Toi, SEIGNEUR.
SEIGNEUR, Tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
JE T’EXALTE, SEIGNEUR: TU M’AS RELEVE.
FETEZ LE SEIGNEUR, vous, ses fidèles,
RENDEZ GRACE en rappelant SON NOM Très SAINT.
Sa colère ne dure qu’un instant, SA BONTE, toute la vie;
avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de JOIE.
JE T’EXALTE, SEIGNEUR: TU M’AS RELEVE.
Et J’AI CRIE vers TOI, SEIGNEUR,
j’ai supplié mon DIEU.
Tu as changé mon deuil en une DANSE.
Que sans fin, SEIGNEUR, mon DIEU, je TE RENDE GRACE! »
JE T’EXALTE, SEIGNEUR: TU M’AS RELEVE.
Psaume 29 (30)
Prions en Eglise
« TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VERITE,
et TA LOI, DELIVRANCE. »
« Cherchez le bien, non le mal, afin de vivre.
Ainsi Le SEIGNEUR sera avec vous. »
« TA PAROLE, SEIGNEUR, EST VERITE,
et TA LOI, DELIVRANCE. »
Lecture du Livre d’Amos 5:14
Prions en Eglise
« Mon cœur m’a redit Ta Parole: « CHERCHEZ MA FACE. »
C’est ta FACE SEIGNEUR
que je cherche ne me cache pas TA FACE. »
(Psaume 26,8)
Étonnante invitation,
alors même que le livre d’Exode (33, 21) est formel:
aucun homme
ne peut voir LA FACE de DIEU et rester en vie!
Pourtant, DIEU
met alors lui-même cette invitation
dans le cœur de l’homme :
« CHERCHEZ MA FACE ».
Notre DIEU n’est pas lointain et inaccessible.
Son regard bienveillant
est posé sur chacun de nous,
à tout instant.
Plus encore,
pour rendre l’homme capable
de le voir avec les yeux de chair,
DIEU invisible s’est rendu visible en JESUS.
En cherchant le visage de DIEU, on trouve celui du CHRIST.
En cherchant le visage du CHRIST,
on trouve celui des PAUVRES et des PETITS,
car ce que nous avons fait à l’un d’eux,
c’est à JESUS que nous l’avons fait.
SEIGNEUR, je cherche TA FACE.
Fais lever le voile de mon cœur
pour voir TON VISAGE
dans celui de MES FRERES,
ne me cache pas TA FACE! »
Maria, consacrée de la Communauté de l’ Emmanuel
Prions avec Saint Claude La Colombière
« Ô mon DIEU,
il faut que vous nous donniez un autre cœur,
un cœur tendre, un cœur sensible,
un cœur qui ne soit, ni de marbre, ni de bronze;
il nous faut donner Votre CŒUR même. »
« JESUS, doux et humble de cœur,
rends nos cœurs semblables au Tien! »
http://www.sanctuaires-paray.com/paray-2020/
j’ai envie de crier:Mon DIEU pourquoi toutes ces divisions ces guerres de religions?Il est vrai que cela nous fait repenser a Caïn et Abel et part la suite à tant d’autres.Ce qui correspond tout a fait a ce qui se passe actuellement dans le monde et plus précisément dans notre pays.Notre arme a nous reste et restera toujours la prière pour éviter des conflits.La charité et l’amour envers le prochain sont nécessaires pour ne pas sombrer dans l’égoïsme.Il ne faut jamais oublier que DIEU veut que nous soyons de fervents soldats et qu’il nous donnera toujours ce dont nous avons besoin pour y arriver.Restons debout et avançons avec notre bon Saint Michel et son armée ainsi que Marie par la grâce de qui le mal peut reculer. L ‘histoire nous l’a souvent montré.Restons tous amis de la neuvaine fortement unis par le lien de la Foi.
« DIEU qui renouvelles ce monde
au moyen de Tes Sacrements,
fais que Ton EGLISE
progresse par ces biens du Ciel
et ne manque jamais de Tes secours ici-bas.
Par JESUS-CHRIST Notre-SEIGNEUR. »
Amen
Prions en Eglise
Bonjour Colombe, je vous ai répondu ci-dessous. Je vous remercie pour vos commentaires. Et j’espère que votre problème d’ordi va être résolu.
Merci Patric .j’ai des soucis avec mon ordi.
Bonjour Chers Colombe et Patric. Heureuse de pouvoir de nouveau vous lire!
Voilà 3 ans, un ami prêtre Libanais envoyé en Syrie, m’avait envoyé um essage d’alerte m’informant du danger à leur encontre et demandait de l’aide. Depuis je fais partie de « SOS CHRETIENS D ORIENT EN DANGER » et on peut aider en fonction de nos moyens. Selon eux, les pouvoirs politiques occidentaux sont complices de ces massacres! Je le crois car l’aide apportee à nos frères et Sœurs d’Orient est quasi inexistante! Seuls la Jordanie et le Liban les soutiennent. C’est helas insuffisant!
Notre Neuvaine pour la France est plus que jamais nécessaire, surtout pour la France Chrétienne qui est menacée à subir le même sort.
Merci Sylvie pour votre témoignage, Voila donc l’urgence a nous unir dans la prière afin de faire barrière au mal qui grandit. N’ayons pas peur DIEU est avec nous .Bonne journée
Merci Colombe. Prenez soin de vous
Merci Sylvie, oui je connais SOS chrétiens d’Orient. Si c’est bien la même organisation, je l’aide de mon mieux en Partageant leurs articles sur facebook.
Il est possible egalement d’assister à des assemblées ou assister à des célébrations Patric. Bonne fin de journée
Merci pour l’information. Je suis au courant, et à Reims quelque chose a été organisé (si je ne me trompe pas), de toute façon je n’aurais pas pu y aller. A cause de ma maladie, je ne sors pas beaucoup. Voyez, je voulais aller écouter Guy Gilbert, mais je n’ai pas pu, trop de fatigue. Pourtant je rêvais de le voir un jour pour le remercier de vive voix pour son aide, par ses écrits.
Alors je prie, j’offre mes souffrances.
« Je compte sur TOI, SEIGNEUR,
Tu vois ma misère
et Tu sais ma détresse,
j’exulte et me réjouis dans TON AMOUR. »
Psaume 30:7-8
Prions en Eglise
Merci à vous Colombe. J’espère que vos soucis d’ordi vont pouvoir être réglés. En union de prières.
Patric, Fabienne Sylvie je vous confie le groupe de pèlerins de mon fils DAVID qui est parti cette nuit en Israël ,Ce sera difficile mais merveilleusement enrichissant sur les pas de notre Sauveur. Il nous a emportes avec lui dans ses prières qu’il déposera au Saint Sépulcre Merci des vôtres pour eux tous.Je vous confie également ma santé et je prie pour la votre.Grande union avec vous .
Merci Colombe, que le Seigneur puisse fortifier votre fils David et les pèlerins qui l’accompagnent. Les fortifier et les protéger. Soyez assurée de mes prières.
Permettez-moi d’applaudir cet extrait de la conférence de Mgr Luc Ravel. Quelle sagesse. Il y a de quoi méditer et mettre tout ce qu’il dit en application dans nos vies. De ce texte ressort une leçon importante : ni Pharisien ni Hérode. A discuter avec les gens nous remarquons que toutes les idéologies, quelles soient religieuses ou laïques, ont en elles la même violence, la même haine (même cachée ou niée). Et qui est systématiquement attaquée, accusée, calomniée? c’est la Sainte Eglise Catholique romaine… et cela toujours avec méchanceté.
Pour arriver à résister à la tentation de toutes formes d’idéologies, il faut que nous restions en communion étroite avec la Sainte Eglise Catholique. Ce qui me frappe et m’attriste, c’est parfois la réaction de catholoques devant les décisions du Souverain Pontif, ou de l’Eglise. Il y en a qui trouvent toujours à redire, à critiquer, comme s’ils savaient mieux. Une fois, j’ai posé la question à une personne qui critiquait les décisions du Pape. Je lui ai posé cette simple question: « Etes-vous plus sage que le successeur de Pierre? ».
Il nous faut de l’humilité et avoir confiance en l’Eglise qui, rappelons-le, est conduite infailliblement par le Saint-Esprit. Le catholique, en plaçant sa confiance en l’enseignement de la sainte Eglise, est libre. Il n’est pas hanté par ces théories débiles comme celles que j’ai pu lire ou enrendre: d’un assassinat Du Pape Jean-Paul Ier, d’un enlèvement et d’une substitution du bienheureux Paul VI, de la prise de pouvoir des franc-maçons à Rome, de l’invalidité de la messe de Paul VI et j’en passe des vertes et des pas mûres. Oui, oui, tout cela existe. Des gens qui se disent catholiques pensent de cette manière, ce sont les pharisiens de notre temps. Les pharisiens qui accusaient Jésus et ses disciples d’enfreindre la Loi de Moïse.
Si le catholique place sa confiance en son Eglise, il n’aura pas plus à s’inquiéter, ou être déstabilisé, par les ideologies de la laïcité. Laïcité meurtrière, puisqu’elle prône l’avortement, l’euthanasie, la recherche sur les embryons et qui s’attaque au saint mariage, fondement vital de toute société. La laïcité qui se permet de critiquer l’Eglise, la traitant d’obscurantiste et l’accusant d’avoir commis les pires atrocités. Mais est-elle obscurantiste? Certes non, il suffit de lire les textes des plus grands docteurs de l’Eglise comme des plus petits temoins de la foi, il suffit de regarder les cathédrales, etc. Mais cette Eglise, a-t-elle commis des atrocités? Certains catholiques se laissent aller à dire un oui trop facile. Souvenez-vous des paroles de Jésus: qu’un mauvais arbres ne peut porter de bons fruits. Et quelles sont les fruits de la Sainte Eglise Catholique? Ce sont les Saints. Alors quoi? Les Saints n’ont-ils pas été nourris dès le berceau, par notre Mère l’Eglise? Oui. Et toutes ses oeuvres de charité innombrables, dans tous les pays, sans distinction de race ou de religion? C’est vrai, il y a eu de mauvais prêtres, même des pédophiles, de mauvais évêques qui étaient plus des politiciens que des serviteurs de Dieu, mais dans l’ensemble? « Après cela, j’ai vu: et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main… » (Ap 7,9). Et pour revenir aux mauvais serviteurs, aux mauvais chrétiens, la Bible en parle sans arrêt, donc les laïcistes ne nous apprennent rien.
Alors soyons humbles, aimons l’Eglise et écoutons-là. C’est pour cela que je recommande la lecture du Catéchisme des évêques de France. Il y a aussi d’autres ouvrages, un, fort utile: « Lacordaire de A à Z », et, celui cité par Monseigneur Ravel: « Le livre noir de la condition des chrétiens dans le monde » aux éditions XO. Les bons ouvrages ne manquent pas.
La confiance en l’Eglise, écouter le Saint Père… comment? certains sont choqués parce qu’il a prié dans une mosquée? Le Pape sait ce qu’il fait. Il est le père des catholiques, mais pas seulement. Alors pourquoi a-t-il prié dans une mosquée? La confiance en l’Eglise et sachant qu’elle prie pour le salut de tous les hommes, nous aide à bien accepter le fait que le Pape François ait prié dans une mosquée. Ce n’est pas un Pape révolutionnaire! C’est un serviteur de Dieu qui sert le Seigneur avec les talents qu’il a reçu. Et chaque Pape reçoit de l’Esprit Saint ce dont il a besoin pour exercer son pontificat. Chaque Pape est différent, montrant ainsi la richesse de l’Eglise qui n’est pas une secte où tout le monde pense, bouge, parle la même chose. Dans l’Eglise, il existe un cadre très grand dont les limites sont la loi de Dieu, les dogmes, l’enseignement et la liturgie. Dans ce cadre, le chrétien vit, respire, s’épanouit, en évitant ainsi, paisiblement, toutes formes d’idéologies.
« PAROLE du SEIGNEUR :
« Je mettrai en vous MON ESPRIT,
alors vous suivrez MES Lois,
vous observerez MES commandements
et vous y serez FIDELES. »
Livre de Ezékiel 36:27
Prions en Eglise