Reconnaître que notre pays traverse une crise est d’une triste banalité. Essayer d’en diagnostiquer les origines serait salutaire pour mieux analyser les symptômes et surtout proposer les remèdes. Cette analyse reste peut être à faire, ou doit encore être affinée, mais sans perdre de temps, l’idée a germé comme sous l’effet d’une inspiration divine, ou d’une recommandation mariale, de porter notre pays dans la prière sous la forme de cette neuvaine de mois. Quelle belle intuition offerte à quelques uns et qui nous réunit avec enthousiasme et espérance en priant pour la France !
Or le danger serait peut être de trop nous lamenter sans déjà percevoir les fruits innombrables que la grâce suscite depuis quelques temps dans notre pays sans faire de bruit… Peut-on les identifier ou les attribuer à cette génération dite « Jean Paul II » ? Certainement un peu. Car il est remarquable de considérer que désormais, grâce à la persévérance et à la fidélité de ceux qui nous ont précédé, nous pouvons aujourd’hui affirmer que bien des choses naissent de cette génération marquée à jamais par l’immensité de ce saint Pape qui a su semer dans la jeunesse de l’époque les éléments nécessaire à la fécondité du présent, et aux promesses de l’avenir. La jeunesse de maintenant en est un fruit étonnant qui dans l’insouciance ou l’ignorance de ce passé, bénéficie maintenant de cette semence qui nous donne une très grande espérance, même dans l’adversité. La crise est là c’est certain, mais les saints de demain qui se forment aujourd’hui, sont ici.
Du Parc des Princes à Gerland, en passant par La Meinau sans oublier bien entendu Ars, Lourdes ou Longchamp, nous pouvons voir les jeunes d’hier donner les fruits d’aujourd’hui, dont la jeunesse de maintenant est le signe le plus visible, et porteuse d’espérance. A l’évidence, la France va mal, mais une partie de sa jeunesse promet cette espérance qui pointe et donne la force de continuer sans jamais nous décourager.
Elle est belle cette jeunesse, même si elle est blessée dans ce monde ravagé et déboussolé. Elle est forte dans sa faiblesse, influente dans sa minorité, bruyante dans sa prière silencieuse, prometteuse dans son courage … elle est belle dans la construction de ces familles nombreuses et joyeuses. Finalement reconnaissons-le, les choses vont très vite dans la dégringolade, mais assez vite également dans la reconstruction, sauf que ça fait moins de bruit et surtout c’est plus difficile à voir, car souvent plus enfoui, pour être mieux construit ! Alors comment ne pas espérer plus encore quand on sait les racines chrétiennes de notre pays, sa fécondité dans la sainteté, sa responsabilité dans sa place d’aîné dans la filiation des Nations ?
En ces jours particuliers où nous contemplerons le don de l’Esprit aux Apôtres, après que le Christ ait rejoint le Père sans nous abandonner, laissons la force de Dieu nous habiter, en continuant à nous engager, à prier, à témoigner, à évangéliser …
Comment se fait-il que la France demeure une nation qui entraine, rayonne et étonne ? Pourquoi avons nous ce privilège d’être une terre si visitée par notre Mère ? Que la Vierge Marie, Sainte Jeanne et Sainte Thérèse, nous protègent, nous gardent et nous soutiennent. Que les saints qui sont passés chez nous, nous accompagnent et nous éclairent. Le chemin du ciel est visible dans les méandres des impasses de notre société, et sans nous vanter, nous avons la chance mais aussi la responsabilité du Chemin, sur lequel on croise la Vérité et reçoit la Vie. C’est étonnant de constater que malgré les siècles nous avons les mêmes repères essentiels dont nous nous sommes irrémédiablement éloignés récemment, éblouis ou même aveuglés par des chimères politiques, économiques ou idéologiques. C’est impressionnant de constater que les combats d’aujourd’hui ont une telle actualité évangélique : la Vie et la Vérité.
A l’évidence, l’espérance est en France et demain verra se lever de grands saints, grâce à ceux d’hier et d’aujourd’hui, si nous restons fidèles et disponibles à l’action de l’Esprit dans nos vies et notre pays !
L’abbé Guillaume Seguin est prêtre du diocèse de Paris. Aumônier général de Saint Jean de Passy à Paris et Conseiller religieux de l’équipe nationale Route des Scouts d’Europe.
Merci mon père pour ces encouragements… Cela fait du bien de (re)prendre conscience avec vos paroles de ce qui est bon.
Il est si facile d’oublier que “Mon Père travaille tout le temps” et que l’Esprit est à l’oeuvre dans notre coeur comme celui de tout homme.
Notre-Dame de la Prière Priez Priez pour la France!
Même les chinois… sans penser à la foi ancestrale de la France … se mettent à venir en grand nombre sur son sol, labouré, habité et foulé par de nombreux saints !!! Fille aînée de l’Eglise tu as des ressources divines ; poursuit dans la fidélité à ton baptême…
Cher Monsieur l’abbé,
Merci pour votre méditation toujours positive et encourageante. Oui, vous posez une bonne question et nous rappelez notre responsabilité en disant : “Comment se fait-il que la France demeure une nation qui entraine, rayonne et étonne ? Pourquoi avons nous ce privilège d’être une terre si visitée par notre Mère ? Que la Vierge Marie, Sainte Jeanne et Sainte Thérèse, nous protègent, nous gardent et nous soutiennent. Que les saints qui sont passés chez nous, nous accompagnent et nous éclairent. Le chemin du ciel est visible dans les méandres des impasses de notre société, et sans nous vanter, nous avons la chance mais aussi la responsabilité du Chemin, sur lequel on croise la Vérité et reçoit la Vie”.
Merci pour votre prière pour que nous sachions recevoir ces grâces et être fidèles à notre responsabilité d’y être fidèles et d’en témoigner.
Cordialement
Henri de Palmas
Bravo et merci mon Père pour votre méditation remplie d’Espérance !
Comme vous issue de la génération Jean-Paul II, j’ai la joie de voir mes nombreux enfants grandir dans la foi et s’engager pour le relèvement de notre pays; pourvu que tous ces fruits demeurent.
Comme vous avez raison la prière est la plus belle ouverture qu’il soit pour demander intercéder et espérer. Nos jeunes ne sont pas tous atteints comme ont l’entend autour de nous.La preuve est sous nos yeux : nos veilleurs, nos enfants de cœurs,les jeunes engagés de part et d’autres les scouts, les jeunes adorateurs, etc etc..Nous devons nous arrêter a cela et les encourager car comme nous l’a souligne l’abbé Seguin: Ce sont les saints de demain.Le renouveau passera par eux,L’esprit saint agit avec puissance a celui qui écoute ou se laisse guider. Il y a tellement a recevoir et aussi a donner sans compter. Merci mon DIEU pour tout ce que tu veux donner a notre pays a travers nos prières, cette neuvaine et ceux qui croient a des jours meilleurs.Prions pour cette jeunesse, pour que notre Église soit renouvelée, pour que notre Saint père puisse proclamer haut et fort la vérité qui nous rendra libres.
Magnifique. Loué sois Tu ô mon Seigneur pour les prêtres que Tu donnes à la France.
Prions ensemble pour la France et le monde entier soit dans la paix…
oui, elle frémit, cette jeunesse post Jean-Paul II, prions pour qu’elle nous donne de nombreux prêtres et soit source du renouveau de la France.
Combien l’abbé Seguin voit clair et à raison. Oui la France va mal, oui tout s’écroule en apparence, mais l’Eglise reste debout et de jeunes chrétiens comme de moins jeunes osent témoigner. Ce que les médias appellent ces “nouveaux cathos”. L’autre jour j’ai d’ailleurs vu un reportage sur de jeunes catholiques, convertis, venus de familles non pratiquantes, s’engager en tant que témoins de Jésus Christ, sans pour autant suivre ceux qui se disent “traditionalistes”. Ces jeunes vivent leur foi dans leur paroisse, dans leur vie, au travail, en s’engageant dans des oeuvres et en politique.
Le Saint Concile Vatican II nous a tout donner pour traverser les troubles de notre temps. Oui, il y a les suites de l’influence de saint Jean-Paul II. Et Benoît XVI a contribué à solidifier l’édifice, en nous rappelant que l’Eglise Catholique professe la foi, que cette foi a un contenu et que la liturgie de Vatican II, à la gloire de Notre Seigneur doit être hautement respectée et aimée. Et maintenant, nous avons le bon Pape François qui nous engage à suivre Jésus, à vivre notre foi, et il montre l’exemple. Réjouissons-nous, prions et oeuvrons, que nous soyons jeunes, moins jeunes, en bonne santé ou malade, par la prière et la fidélité à cette neuvaine et par l’action, à notre niveau. Merci Monsieur l’abbé Guillaume Seguin de nous communiquer votre espérance de la France.
Le chapelet est l’un des meilleurs moyen de communication entre tous les chrétiens en faisant appel à la communion des saints + + +
enfin un discours optimiste dans cette glaciation des idées