De la responsabilité des chrétiens dans les maux de notre monde

JPII-Jubile-2000
image-1441
Si comme le dit saint Jean-Paul II « la conversion (« metanoia ») est la condition préliminaire de la réconciliation avec Dieu pour les personnes comme pour les communautés », alors il convient que notre examen de conscience s’élargisse aux dimensions ecclésiale et nationale.

« Il est donc juste que, le deuxième millénaire du christianisme arrivant à son terme, l’Église prenne en charge, avec une conscience plus vive, le péché de ses enfants, dans le souvenir de toutes les circonstances dans lesquelles, au cours de son histoire, ils se sont éloignés de l’esprit du Christ et de son Évangile, présentant au monde, non point le témoignage d’une vie inspirée par les valeurs de la foi, mais le spectacle de façons de penser et d’agir qui étaient de véritables formes de contre-témoignage et de scandale.
Bien qu’elle soit sainte par son incorporation au Christ, l’Église ne se lasse pas de faire pénitence: elle reconnaît toujours comme siens, devant Dieu et devant les hommes, ses enfants pécheurs. La constitution Lumen gentium dit à ce sujet: « L’Église, qui comprend des pécheurs en son propre sein, est à la fois sainte et appelée à se purifier, et poursuit constamment son effort de pénitence et de renouvellement ».(16) (…)
De nombreux cardinaux et évêques ont souhaité un sérieux examen de conscience surtout pour l’Église d’aujourd’hui. Au seuil du nouveau millénaire, les chrétiens doivent se mettre humblement en présence du Seigneur pour s’interroger sur les responsabilités qu’ils ont, eux aussi, dans les maux de notre temps. En effet, à côté de nombreuses lumières, l’époque actuelle présente beaucoup d’ombres.
Comment passer sous silence, par exemple, l’indifférence religieuse qui conduit beaucoup d’hommes d’aujourd’hui à vivre comme si Dieu n’existait pas ou à se contenter d’une vague religiosité qui ne leur permet pas de se confronter au problème de la vérité ni au devoir de cohérence? Il faut ajouter que, un peu partout, on a perdu le sens de la transcendance de l’existence humaine et l’on est désorienté dans le domaine éthique, même en ce qui concerne les valeurs fondamentales du respect de la vie et de la famille. Un test s’impose pour les fils de l’Église: à quel point ne sont-ils pas eux-mêmes atteints par l’atmosphère de sécularisme et de relativisme éthique? Et quelle part de responsabilité ne doivent-ils pas se reconnaître, eux aussi, face à la progression de l’irréligion, parce qu’ils n’ont pas manifesté l’authentique visage de Dieu « en raison des défaillances de leur vie religieuse, morale et sociale »? (20)
On ne peut nier, en effet, que chez beaucoup de chrétiens la vie spirituelle traverse une période d’incertitude qui affecte non seulement la vie morale mais aussi la prière et même la rectitude théologale de la foi. Celle-ci, déjà mise à l’épreuve par la confrontation avec notre temps, est parfois désorientée par des positions théologiques erronées, qui se répandent, entre autres, à cause de la crise de l’obéissance à l’égard du magistère de l’Église.
Quant au témoignage de l’Église à notre époque, comment ne pas ressentir de la souffrance devant le manque de discernement,qui devient parfois un véritable consentement, de nombreux chrétiens devant la violation des droits humains fondamentaux de la part de régimes totalitaires? Et ne faut-il pas déplorer, parmi les ombres du présent, la coresponsabilité de tant de chrétiens dans des formes graves d’injustice et de marginalisation sociale? On peut se demander combien d’entre eux connaissent à fond et pratiquent d’une manière cohérente les directives de la doctrine sociale de l’Église.
L’examen de conscience ne saurait omettre la réception du Concile, ce grand don de l’Esprit Saint à l’Église au déclin du deuxième millénaire. Dans quelle mesure la Parole de Dieu est-elle devenue plus pleinement l’âme de la théologie et inspire-t-elle toute l’existence chrétienne, comme le demandait la constitution Dei Verbum? La liturgie est-elle vécue comme « source et sommet » de la vie ecclésiale, selon l’enseignement de la constitution Sacrosanctum Concilium? Voit-on s’affermir, dans l’Église universelle et dans les Églises particulières, l’ecclésiologie de communion de la constitution Lumen gentium, en donnant la place qui convient aux charismes, aux ministères, aux diverses formes de participation du peuple de Dieu, sans pour autant se prêter à un « démocratisme » et à un sociologisme qui ne respectent pas la vision catholique de l’Église ni l’authentique esprit de Vatican II? Il y a aussi une question vitale, celle du style des rapports entre l’Église et le monde. Les directives conciliaires — données par Gaudium et spes et d’autres documents — pour un dialogue ouvert, respectueux et cordial, accompagné toutefois d’un discernement attentif et d’un témoignage courageux rendu à la vérité, restent valables et nous invitent à un effort supplémentaire. »

Saint Jean-Paul II, Tertio Millenio adveniente (1994), § 33 et § 36

9 commentaires sur “De la responsabilité des chrétiens dans les maux de notre monde
  1. Jeanine dit :

    merci pour ce beau et juste plaidoyer Mr Chenaux ! je vais essayer d’en appliquer les règles que je trouve tout à fait vraies mais oh combien difficiles car je n’ai pas de grandes connaissances des écrits, sauf ma foi en notre Seigneur Dieu, et en l’Esprit Saint.

  2. Chenaux Patric dit :

    “Le Christ (…) accomplit sa fonction prophétique non seulement par la hiérarchie (…) mais aussi par les laïcs dont Il fait pour cela des témoins en les pourvoyant du sens de la foi et de la grâce de la parole.
    Enseigner quelqu’un pour l’amener à la foi est la tâche de chaque prédicateur et même de chaque croyant.
    Leur mission prophétique, les laïcs l’accomplissent aussi par l’évangélisation, “c’est-à-dire l’annonce du Christ faite par le temoignage de la vie et par la parole”. Chez les laïcs, “cette action évangélisatrice (…) prend un caractère spécifique et une particulière efficacité du fait qu’elle s’accomplit dans les conditions communes du siècle.” (Catéchisme de l’Eglise Catholique, art.904-905, éditions Bayard, Paris, 1998, p. 198)

    • EDITH dit :

      Enseigner en lien avec l’Église pour les adultes mais déjà en catéchèse, quand c’est le temps, parce qu’on a soit même un famille et qu’ainsi on ėlargit son devoir d’enseigner aux autres. Mais prier car c’est dans l’Esprit que la Parole donne son fruit. Quand on est âgé, il nous reste la prière pour que l’annonce de l’Évangile et les témoignages soit Lumière dans les ténèbres de notre monde. Kyrié Eleison, Christe Eleison.

  3. Espérance dit :

    * LOUANGE à TOI, SEIGNEUR,
    ROI D’ETERNELLE GLOIRE!*

    *SALUT, ô CHRIST, Notre ROI:
    obéissant au PERE;
    comme l’AGNEAU vers l’abattoir,
    Tu te laisses conduire à LA CROIX*

    * LOUANGE à TOI, SEIGNEUR,
    ROI D’ETERNELLE GLOIRE!*

    PRIONS en EGLISE

  4. colombe dit :

    Le temps a passé depuis le récit de Saint JEAN Paul II en 1994: 21 ans. Depuis rien n’a changé ou presque et le fossé s’est encore creusé d’avantage . Du haut du ciel cher J PAUL II venez au secours de notre FRANCE.Sans Foi sans amour sans charité ou allons nous? En effet les chrétiens sont déboussolés et recherchent le paraitre, les paradis artificiels, d’autres religions et pire encore les sectes, l’argent etc etc .Cela nous peine de voir encore aujourd’hui JÉSUS oublié et justement en cette semaine sainte .Frères et sœurs vous qui aimez votre Sauveur accompagnez le jusqu’au bout de son sacrifice. Il s’est livré aux forces destructrices du mal mais il n’a pas réagi par la violence mais par l’offrande de sa vie pour nous pécheurs.Belle montée vers Pâques aux cotés d nos frères chrétiens qui souffrent.

  5. Chenaux Patric dit :

    “Vous êtes le sel de la terre et le lumière du monde” a dit Notre Seigneur. Alors il est evident que si le sel perd de sa saveur et que si l’on diminue la lumière, la corruption et les ténèbres vont grandir en ce monde. Alors oui, nous les chrétiens, sommes aussi responsables de la degradation de notre société. Et ceci pour au moins trois raisons majeures, qu’on retrouve dans ce beau texte de saint Jean Paul II.
    En dehors de notre propre péché, nous pouvons noter trois graves raisons qui font que le la corruption et les ténèbres se répendent en notre belle France. La première est la méconnaissance de notre religion, la deuxième, est notre manquement à annoncer l’Evangile et la troisième est l’insoumission aux autorités ecclésiales et au Saint Père
    La première: La méconnaissance de notre religion. Combien de catholiques connaissent-ils leur belle religion? Je pose la question. La preuve en est le ravage que font les sectes évangéliques et les Témoins de Jéhovah et autres mormons, dans les rangs des catholiques. Il y a quelque temps un rapport allarmant a été donné au Saint Père sur le nombre impressionant de catholiques séduits par les Temoins de Jéhovah. Ceci fait mal à l’Eglise, à ces gens, à notre société. Alors les sectes éblouissent les catholiques parce qu’ils ont la Bible sous le bras et la citent à tout bout de champs. Mais mes amis, ce n’est pas parce qu’on a le nez tout le temps dans la Bible et qu’on a réponse à tout, en la citant par coeur, où encore en trouvant le verset qui repond à la queqtion aussi vite que Lucky Lucke dégaine son colt, qu’on a raison. Ceci les catholiques l’oublient.
    Ils l’oublient parce qu’ils ne connaissent pas assez leur religion. Et que dire par ce nombre impressionant de catholiques séduits par le yoga, la sophrologie, l’hypnose, le bouddhisme et même l’Islam? Il oublient que, à la place du yoga, de la sofrologie et de l’hypnose, qui sont dangereux, car ils permettent à des démons de pénétrer en nous, il y a la prière, la méditation des saints Mystères, l’adoration du Saint Sacrement, l’oraison, où, l’amour de Jésus et de Marie vient inonder notre coeur, nous donner la paix. “Je vous donne ma paix” dit Jésus, “je ne la donne pas comme le monde donne” et saint Paul de dire “Vous avez tout pleinement en Jésus Christ”. Et à la Messe, que peut avoir de plus, le catholique que le Corps et le Sang de Jesus-Christ?L’attrait des religions me surprends toujours. Car très souvent, le catholique n’a peut-etre encore jamais lu la Bible en entier et tous les écrits majeurs du christianisme comme “l’Imitation de Jésus Christ”, “Les Peres Apostoliques”, “Histoire d’une âme “, “la vie des Saints”, “le Catéchisme de l’Eglise Catholique”, “Le Catéchisme des évêques de France”… Le catholique si peut instrui, qui ne veut pas passer pour un sectaire, être dans le vent Nouvel Age qui souffle sur notre planète, va se mettre alors à lire le Dalaï Lama ou le Coran.
    J’ai voulu m’intéressé au bouddhisme, et j’ai commencé à lire ce fameux Dalaï Lama que tant de catholiques admirent. Oui, bon, il a une certaine sagesse chezccet homme, mais rien d’extraordinaire. Le catholique ferait mieux de lire “Les Confessions” de saint Augustin, ou bien “Lumen Gentium”, ou encore les écrits de Lacordaire. Il ne perdrait pas son temps et fortifierait sa foi. Il en va de même pour le Coran. Ce livre est long, inutile pour notre foi et ennuyeux. Le catholique ferait mieux de lire la Bible avec piété, foi et soumission en union avec l’enseignement de la Sainte Eglise Catholique Romaine.
    Aujourd’hui nous n’avons plus d’excuses. Les évêques francophones ont permis aux catholiques français d’avoir à disposition une traduction officielle liturgique sûre de la Bible. Elle en permet un lecture aisée et comprehensible pour tous. Il s’agit du même texte qui est lu à la Messe.
    De plus les évêques de France nous ont ecrit un magnifique catéchisme, clair, precis, qui se lit comme un roman et qui ne peut que fortifier notre foi. Saint Paul dit que si le Seigneur a donné à son Eglise des pasteurs et des docteurs, c’est afin que nous ne soyons pas ballottés à tous vents de doctrines.
    Un catholique bien instruit, bien charpenté dans sa foi, sera un homme ou une femme qui vivra bien. Il sera lumière et sel. Pour cela il faut s’instruire. Demander au prêtre de la paroisse qu’il y ait une étude de la Bible, de l’Histoire de l’Eglise, un catéchisme continu. Ainsi fondé sur le roc, les tempêtes peuvent se lever, le catholique restera ferme.
    Il ne faut pas reléguer la religion au dimanche et aux quelques prières de la journée, non, il faut en parler en famille. “Quelle barbe, celui-là, il ne parle que de religion”. Je ne sais plus quel saint disait: “Si vous me parler d’autres choses que de Jesus Christ, vos propos ne m’intéressent pas.” Oui bien entendu, nous devons nous inquiéter des choses de ce monde, mais pas sans Jésus et Marie, oui nous pouvons parler de ceci ou de cela, mais pas sans Jésus et Marie. Comme je l’ai dit à quelsu’un qui me reprochait de tout ramener à la religion: “Tout est religion”. N’est-il pas écrit “Au commencement Dieu…”?
    La deuxième: notre manquement à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ. Et là c’est une consequence de la méconnaissance de notre religion. “A qui irions-nous, toi seul à les paroles de la vie éternelle “. Les sectes ne se gênent pas d’annoncer leur évangile falsifié, incomplet. Et nous alors qui possédons la Bible dans son entier (oui car l’Eglise Catholique n’a pas retirer des livres comme l’ont fait les protestants), nous qui possédons tous les écrits des plus grands docteurs de l’Eglise, nous qui avons la succession apostolique avec nos évêques et le Saint Père successeur de saint Pierre, nous qui avons les prêtres qui offrent le saint sacrifice de la messe, nous nous taisons.
    Un jour, un prêtre a dit à la télé que c’etait le rôle des protestants évangéliques (appelés à tort évangélistes) d’annoncer l’Evangile. Mais avec tout le respect que je dois à ce pretre, je peux vous assurer qu’il a tort. Et le Bon Pape François nous rappelle notre devoir d’annoncer l’Evangile. Nous ne pouvons pas nous reposer sur ces frères séparés, pour annoncer l’Evangile, car ils ne disent pas toute la vérité et en plus ne donnent même pas les bonnes bases. Ils retitent même les catholiques ignorants, de l’Eglise. Non, nous devons nous instruire et annoncer ce bel Evangile en toute simplicité et vérité et cela à tous: aux Juifs, aux musulmans, aux athées… Bien entendu, nous ne sommes pas tous des specialistes, mais il suffit déjà de nous baser sur le symbbole de notre foi, les mystères du Rosaire et la messe, son contenu si riche, pour avoir du matériel. Ce n’est pas compliqué de dire à une personne qui souffre de prier, que vous prierez pour elle, et de l’encourager à aller à la messe… Ça, c’est donné à chacun et à chacune d’entre nous.
    Ce n’est pas difficile de dire à quelqu’un qui fait du yoga, de la soffrologie, qui va voir un diseur de bonne aventute, qui manipule le pendule, va voir un guérisseur, est attirer par une secte, qu’il ferait mieux de prier le Seigneur, qu’il existe une voie plus facile, plus douce, lumineuse, vraie en l’intercession de la Vierge Marie. Marie qui nous conduit vers son Fils.
    Croyez-moi l’évangélisation, nous pouvons tous la faire, à notre niveau, sans etre agressif, avec amour, patience, discernement, sagesse. Cela demande d’être engagé dans la foi et de prier. Même de faire partie d’un groupe de prières où l’on peut partager et recommander tel ou tel afin qu’un plus grand nombre prie. Nous sommes en guerre.
    Enfin le troisieme est l’insoumission aux autorités religieuses et au Saint Père. Le poison révolutionnaire a infecté notre Eglise de France et il n’est pas rare d’entendre un catholique râler contre la doctrine ou la discipline de l’Eglise. “C’est pas possible, l’Eglise devrait permettre l’avortement, l’euthanasie, que les prêtres se marient”, “Le Vatican n’est pas assez ceci, il est trop cela”, “Quand même, l’Eglise devrait vivre avec son temps”, “Mon prêtre à dit ceci, mais je ferai cela parce que je suis libre de faurecce que je veux”. Et ça murmure, et ça murmure.Dieu n’aime pas les murmures, le peuple d’Israël l’a appris dans le désert alors qu’il murmurait contre Moïse. Aujourd’hui, tous ces murmures contre le Souverain Pontif… ah et le plus gros que j’ai entendu: “Quand même Benoît XVI a abandonné sa charge, ça ne se fait pas et patati et patata”. Un jour quelqu’un m’a demandé : “Que penses-tu du fait que Benoit XVI ait laissé sa place à un autre?” Qu’en penses-tu? Mais qu’est-ce que vous voulez que j’en pense? Si l’Eglise l’a accepté, qu’est-ce que le petit Patric Chenaux a à murmurer? Rien.
    Nous devons obéir. L’obéissance est la base. Si nous n’obeissons pas, tout ira de travers. Luther aurait dû obéir, il aurait été une bénédiction et tous les malheurs qui ont été les consequences directes ou indirectes de son insoumission auraient été évitées. Eugenio Corti dans son excellent livre “Le cheval rouge”, dit que la desobeissance de Martin Luther, a été la première pierre qu a bâti Auschwitz. Je vous conseille de lire cet ouvrage sorti aux éditions de l’Age d’Hommes.
    Nous sommes le sel de la terre et la lumiere du monde. Il nous faut connaître notre religion, annoncer notre religion, obéir à notre religion et noverrons alors les choses changer. Oui, nous, catholiques, nous sommes en partie responsables de l’état lamentable de la France. Que le Seigneur Jésus et sa divine Mère puissent nous envoyer l’Esprit qui enflammait les premiers chretiens, afin que nous oeuvrions dans la paix et la joie pour la plus grande gloire de Dieu Père, Fils et Saint-Esprit.

    • colombe dit :

      AMEN AMEN AMEN

    • EDITH dit :

      Enseigner en lien avec l’Église pour les adultes mais déjà en catéchèse, quand c’est le temps, parce qu’on a soit même un famille et qu’ainsi on ėlargit son devoir d’enseigner aux autres. Mais prier car c’est dans l’Esprit que la Parole donne son fruit. Quand on est âgé, il nous reste la prière pour que l’annonce de l’Évangile et les témoignages soit Lumière dans les ténèbres de notre monde. Kyrié Eleison, Christe Eleison. Oui Patric vous donnez matière à un examen de concience en Eglise, mais je sais malheureusement et à mes dépende, que le peuple est rebelle et qu’il juge. Il est fragilisé par toutes ces idéologies et pseudo religions du monde qui finalement flattent notre ego et donc plaisent. Mais un ego revêtu du Christ est magnifique et tellement plus beau. J’ai fait un travail guidé avec un jésuite en groupe des Pères de l’Église et de la mort de certains comme martyre, dans la Paix du Christ, c’ėtait impressionnant et constructif pour notre foi, nous montrant la similitude avec les ténèbres de nôtrer monde actuel, même si la forme change. Merci Patric, et gloire à Dieu pour st J.P. II.