« Celui qui ne prendra sa croix et ne marche pas à ma suite n’est pas digne de moi. »

3ème Jour de la Neuvaine préparatoire à la Consécration à Marie pour la Fête de Notre Dame des Victoires

LA FUITE EN ÉGYPTE

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Souvenez-vous, divine Mère, de l’angoisse qui envahit votre Cœur dans la nuit où Joseph, vous ayant réveillée, vous dit qu’il fallait fuir sans délai, pour sauver l’Enfant de la colère d’Hérode.

Ainsi se réalise la prophétie de Siméon. Quelle est votre inquiétude ! Déjà la vie de votre tout-petit est menacée.

Il vous faut partir rapidement, tout quitter, laisser votre maison, vous exiler, loin, en pays inconnu.

Votre Cœur douloureux n’hésite pas et vous êtes aussitôt prête. Le Saint Enfant Jésus dans vos bras, avec Joseph partageant vos craintes, vous laissez tout dans un confiant abandon à la volonté de Dieu, pour sauver le Sauveur du monde.

Seigneur Jésus, rappelez-vous les angoisses de votre divine Mère et de Saint Joseph dans cette fuite en Égypte, et toutes les souffrances endurées au cours de votre exil.

Ayez pitié de tous ceux qui souffrent persécution, qui sont obligés d’abandonner leur maison, leurs biens, leur famille, leur patrie.

Par cette douleur poignante du Cœur de votre divine Mère, nous vous supplions d’avoir pitié de tous les enfants élevés loin de Vous, sans Vous.

Donnez-nous la force de tous les dépouillements pour conserver et faire grandir votre amour dans nos âmes. « Celui qui ne prendras sa croix et ne marche pas à ma suite n’est pas digne de moi. » (Matt. X, 38)

Par votre Cœur douloureux et immaculé, Mère toute puissante sur le Cœur de Jésus, obtenez-nous, les grâces dont nous avons besoin… Nous avons confiance en vous.

Cœur douloureux et immaculé de Marie, priez pour nous.

Père Saint, je vous offre les souffrances du Cœur de Jésus Enfant, et les angoissantes tribulations de la Sainte Famille en exil, pour obtenir que les nations et les familles reconnaissent vos droits sacrés et s’y soumettent pleinement.

 

Un acte de consécration :

Ô Mère Bien-Aimée, vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l’Amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur elle notre respectueuse et affectueuse attention.

Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle, ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir;

tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous dans vos clartés, inondez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la Lumière et dans l’Amour, emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.

Que rien ne puisse jamais troubler notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu, mais que chaque minute nous emporte plus avant, dans les profondeurs de l’auguste Mystère,  jusqu’au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l’union divine, verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’Unité.
Une  dizaine de Chapelet

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11 commentaires sur “« Celui qui ne prendra sa croix et ne marche pas à ma suite n’est pas digne de moi. »
  1. WAELES dit :

    Merci pour cette nouvelle neuvaine
    Merci à cette jeune communauté toulonnaise!
    L’Esprit agit avec force! Confiance et Espérance!

  2. EDITH dit :

    Mais pour le fuite en Égypte, il faut cheminer avec la ste Famille, obligée de fuir le colęre d’Hėrode, de tout laisser. Dans cette tornade qui se déchaîne contre les premiers nés on voit cette famille unie, mais inquiète, sauver la vie de celui qui vient nous sauver. Là aussi vie et mort co-existe, péché et Salut, Dieu à du mal à vivre en ce monde, c’est pourquoi nous cheminons avec Marie, dans la foi. N’oublions pas Joseph qui veille.
    J’ai longtemps cheminė avec la fuite en Égypte quand il y avait un conflit de foi dans notre famille, ce qui me limitait la prière familiale. Un professeur de notre fils aîné faisait de aquarelles et j’avais acheté “la fuite en Egypte”. Elle ėtait dans le séjour et un regard vers elle me rėconfortait dans certains moments difficiles. Un jour un coup de colęre à mis le sous verre à terre cassé… fuite… en Égypte. ..

    • Patric Chenaux dit :

      Ah la fuite, oui il le faut parfois. Et comme pour la Sainte famille c’est douloureux. Pour la Sainte Famille c’était nécessaire car Jésus accomplissait en perfection ce qu’Israël avait mal fait. Tout ce qu’à fait Jésus est pour nous racheter.

  3. colombe dit :

    Évidemment porter sa croix vivre avec JÉSUS est un combat de chaque jour.Mais c’est JÉSUS qui nous aidera a porter la croix, parfois nous souffrons tellement que nous n’imaginons pas que DIEU souffre avec nous.Nous devrions bénir nos instants de souffrances , car DIEU se sert toujours de cela pour aider d’autres âmes a venir vers lui.Nous ne sommes pas prophètes dans nos familles, mais par nos souffrances acceptées, nos prières, nos actes d’amour de compassion et de solidarité, DIEU se laissera attendrir et il sauvera nos proches. Personnellement j’en suis certaine Travaillons dans la vigne du seigneur et avançons vers lui il nous donnera toujours la force de tout accepter par amour pour lui.Comme MARIE docile a l’ Esprit Saint soyons nous aussi des apôtres qui suivent avec amour leur maitre JÉSUS .Aujourd’hui je vous confie tous amis de la neuvaine et que DIEU renouvelle en chacun de vous les vœux de votre Baptême.

    • Patric Chenaux dit :

      Oui nos souffrances offertes donneront des fruits au-delà de nos espérance. Et merci Colombe.

  4. EDITH dit :

    Merci Patrick, pour le Baptême du Christ qui entre dans notre humanité pécheresse par le baptême de conversion -Lui qui étant du Ciel n’en a pas besoin –
    il fallait bien celà. Oui notre monde et nous-měmes avec, sommes souvent tordus. Et un Christ ne peut trouver que la croix. Le Christ et nous avec, à sa suite, nous le savons. St Paul dit quelque par, dans un texte que j’aime que la souffrance peut parfois co-exister avec un grande Joie. Ceci pour dire que ce matin le prêtre était revêtu de blanc et à parlé de la Re surrection. Le Père accueille cette Croix d’Amour de notre Christ Sauveur pour redonner la Vie à son Christ et à nous qui sommes vivifie, revêtu du vêtement blanc de notre Baptême. Nous sommes ressuscités en devenir, en Espérance et celà est notre Joie notre Force dans cette vie qui pour certains de nos frères ou soeurs est parfois si dure. Sans cesse ce retournement. Heureux ceux qui pleurent (sur le péché du monde) ils seront consolé. Ce matin il y avait aussi “Consolez mon peuple” que nous partagions cette Consolation les uns les autres. Bon dimanche.

  5. Patric Chenaux dit :

    Prendre sa croix et suivre Jésus. Voilà le programme de la vie chrétienne. Renoncer à soi, prendre sa croix et suivre Jésus. Combien ces paroles peuvent nous surprendre. C’est que le disciple n’est pas plus grand que son maître. Il sait que son passage sur terre n’est qu’un chemin de croix, une suite d’épreuves, avec des moments de joies aussi, bien entendu. Mais le chretien veut imiter Jésus, il veut suivre ses traces et ses traces mènent à Gogotha, au Mont du Crâne. A la Croix, union parfaite avec son maître dans la souffrance. On veut parfois aujourd’hui rejeter la souffrance, en pensant que la vie chretienne est une vie de tranquillité, de réussite… et l’on regarde de travers l’éprouvé : “n’a-t-il pas péché?” Ah mais, s’il ne vous arrive jamais d’épreuves, c’est que vous n’êtes pas aimés de Dieu. “L’amour est exigeant” me disait l’autre jour Xavier, oui il a une forme de Croix. Et dès sa naissance miraculeuse, Jésus a connu la Croix, son poid, la fuite en Egypte et aujourd’hui nous fêtons son Baptême, un Baptême pour la rémission des péchés, lui qui n’avait jamais péché. Le Saint-Esprit descend sur Jésus, comme la colombe revenant vers Noé rapportant un rameau d’olivier pour signaler que la terre purifiée par les eaux du déluge etait sèche, habitable… le Saint-Esprit descend sur Jésus, et le Père parle du ciel, c’est une épiphanie, Jésus est révélé devant Israël comme Fils de Dieu, il est oint, il est Prêtre, Roi Prophète. Après cette manifestation pleine d’amour, le Saint-Esprit conduit Jésus au désert afin d’y être tenté. Il prend sa croix si je puis dire.
    Alors nous, chrétiens baptisés, confirmés, ne devons pas aussi renoncer à nous-mêmes prendre notre croix et suivre Jésus? Certainement.
    Ainsi si chaque chrétien portait sa croix, il y aurait des choses incroyables qui se passeraient. Au Moyen Age, plutôt à l’Age de la foi, il devait y avoir d’avantage de chrétiens portant leur croix, et je ne parle pas de nos valeureux croisés ou des pénitents lors des processions, mais bien de cette suivance du Christ. Car au temps de la foi, les Saints ont accompi des signes étonnants.
    Porter sa croix, qu’est-ce concrètement? C’est vivre comme Jésus a vécu en faisant de la volonté de Dieu notre nourriture. C’est passer par des déserts spirituels, être tenter et ne pas entrer dans la tentation, faire du bien autour de nous, user des dons que l’esprit nous donne, supporter patiemment les épreuves, passer du temps dans la prière, accepter les injures sans répondre, rendre le mal par le bien, supporter les persécutions verbales ou physiques, se donner entièrement à Jésus, supporter de n’être pas prophète dans sa famille, pleurer sur ce monde qui va à sa perte, vivre notre chemin de croix, supporter une longue et pesante maladie, et aller jusqu’au martyre s’il le faut. C’est bien cela suivre Jésus.
    Ceux qui disent au gens: “Venez à Jésus et vous verrez toit ira bien”. Ne disent pas vraiment la vérité. Car venir à Jésus, eh bien les ennuis commencent et plus on est engagé plus ont trouve de l’opposition. Car nous portons une croix. Oui tout va bien parce qu’on connait l’amour de Jésus, mais combien commencent et s’en vont ou restent dans les premières demeures, au bas de la colline?
    Il nous faut porter notre croix et pour illustrer cela il faut se rappeler lorsque la Croix, la vraie Croix, du Christ a été découverte, le roi de Jerusalem (?) voulu la monter au sommet du mont du Crâne. Il se vêtit de ses plus beau habits pour cet instant ô combien important. Mais voilà, il n’arrivait pas à avancer. Pas un centimètre, rien, alors l’évêque lui dit. Sire, il vous faut enlever ces beaux vêtements et porter une robe humble, celle d’un pauvre. Ce que fit le roi. Alors il pu monter la Croix de Jésus au sommet. (Récit de tête).