« Nous avons péché et, comme c’est l’amour du Christ que nous avons méconnu et outragé, c’est à l’amour du Christ, c’est à son Sacré-Cœur, symbole naturel de son amour, que nous devons élever le monument de son expiation. Sur ce monument sera gravée cette inscription : Christo Jesu et ejus sacratissimo Cordi, Gallia poenitens et devota. […]
Le Christ aime les Francs ! Et c’est à eux, Messieurs, qu’il a montré son Cœur ; c’est à eux qu’il a promis le triomphe de son amour ; la dévotion au Sacré Cœur fut une dévotion française avant d’être une dévotion catholique. Est-il donc étonnant qu’elle se montre avec éclat à l’heure de nos grandes infortunes et que nous fassions au Christ, qui nous a tant aimés, amende honorable pour nos ingratitudes ?
Donc, au Christ et à son Sacré Cœur nos vœux expiatoires. Cela est bien, cela est éminemment français : Christo ejusque sacratissimo Cordi Gallia poenitens.
Non seulement la France doit s’humilier et se prosterner devant l’amour qu’elle a méconnu, elle doit encore se vouer à l’amour et obtenir de Dieu qu’il délivre les âmes que possède le démon de la haine et qui méditent contre la société des œuvres de haine… (…)
Pour obtenir une si grande grâce, vous comprenez, Messieurs, qu’il faut que votre vœu soit vraiment national. Non pas que nous puissions espérer l’unanimité, ni même la majorité ; mais que tous les vrais catholiques, au moins, prennent part à cette solennelle manifestation dans toute l’étendue du territoire français. Dieu se contentera de leurs suffrages, car ce sont les vœux des justes qu’il agrée pour apaiser sa justice : Vota justorum placabilia. […]
Notre vœu national commencé par la prière doit recevoir sa dernière expression dans un monument. Ce monument répond à un besoin, à une sainte ambition, à un noble sentiment. Dispersés à tous les points de la France, nous voulons un signe matériel de notre union dans le même repentir, le même espoir, la même reconnaissance. Le sanctuaire du Sacré-Cœur, édifié au sein même de notre capitale, sera ce signe. La prière est un acte qui passe, nous voulons en assurer autant que possible la perpétuité ; or, le monument parle pendant que le cœur et les lèvres se taisent : l’église du Sacré-Cœur fera prier ses pierres tout imprégnées de nos larmes et de nos sacrifices, toutes chargées d’inscriptions et de symboles qui rappelleront aux futures générations combien fut grand notre malheur, profond notre repentir, aimable le Cœur de Jésus qui nous a pardonnés et relevés de notre abjection. Enfin toute victoire illustre veut un monument qui témoigne à travers les âges de la reconnaissance des peuples qu’elle a délivrés. Or, ces trois victoires seront inscrites sur le temple du Sacré-Cœur : victoire de l’amour pénitent sur nos péchés ; victoire de l’amour fraternel sur la haine sociale ; victoire de l’amour divin sur la justice divine.
Maintenant, Messieurs, à l’œuvre ! Prions et donnons. Je voudrais pouvoir, du sommet de la plus haute de nos montagnes, faire entendre ma voix à la France entière ; mais parler ici, et à vous, n’est-ce pas m’adresser à toute la France ? Ne serez-vous pas mes porte-voix et les courriers agiles et zélés du Vœu national ? Je viens de vous parler ; maintenant, parlez à la France, et puissiez-vous recevoir bientôt une réponse qui nous console de nos tristesses, et nous remplisse le cœur d’espoir ! »
Extraits du discours du Père Monsabré à Notre-Dame de Paris le 14 avril 1872, in Le Messager du Cœur de Jésus, Tome LXI, mai 1892
Merci Seigneur pour cette prière qui jaillit des coeurs et qui monte vers Toi .
Bénis sois Tu Seigneur ,tu es toujours là ,à coté de nous ,particulièrement en
ces temps tourmentés.Seigneur attire à Toi tous ceux qui Te cherchent sans savoir
où Te chercher ,nous t’en priions !
Que Ton Esprit Saint nous donne la Parole qui peut toucher leurs coeurs ,et un
coeur pour les aimer ,ces coeurs en recherche .”Ta main me conduit,Ta droite me saisit “Ps 139 ,v 10
AMEN .Merci a vous patric ,cela me touche énormément.Je continue a prier pour vous .
Aujourd’hui, je remercie Marie et Jésus d’avoir permis à nos frères et Sœurs Kurdes d’avoir chassé les djihadistes de Kobane. Je ne cesse pas de prier afin que ces nazis du 21 eme siècle cesse très vite de terroriser le monde, dont notre chère Patrie.
Continuons d’intercéder pour la Syrie et l’Irak,
et intercédons aussi afin que la Communauté Internationale
vienne au secours de Kobané et l’aide à se reconstruire.
Que Dieu bénisse la Terre entière de Son Esprit-Saint…
…Viens ESPRIT-SAINT…
Prions pour tous les otages
et leurs bourreaux
« O DIEU d’AMOUR,
nous sommes déconcertés par les violences
en Syrie et ailleurs dans le monde.
Alors nous nous tournons vers Toi;
Tu ne nous laisses pas nous abandonner au découragement.
Tu nous fais comprendre
que notre prière et notre compassion comptent.
Sois au coté de ceux qui souffrent
et envoie l’ESPRIT- SAINT,
Qu’IL inspire à tous les humains des gestes de PAIX. »
Frère Alois, septembre 2013
Prions en Eglise
Il y a encore bien des freins pour aller directement au Christ, car la France est blessée et indigne…Renouvelons la consécration de la France au Cœur Immaculé de Marie, car Marie, est notre mère universelle, elle est mère juive, vénérée par chrétiens et musulmans, elle peut reconstruire notre unité et nous aider à mieux prier ! Elle nous conduit nécessairement et avec pédagogie et douceur au Cœur de son fils !
«Christo ejusque Sacratissimo Cordi Gallia poenitens et devota,
Au Christ et à son Sacré Cœur, la France pénitente et consacrée ».
« O Marie conçue sans péché
priez pour nous qui avons recours à Vous »
Merci Marie
Merci Jésus
Dans une période (1870) très tourmentée, de plein développement technique et économique, on peut se demander si ces actes de consécration au Sacré-Coeur étaient reçus pleinement, si l’adhésion des Français a touché le Coeur de Jésus ?
Les ennemis de Dieu préparaient la riposte, la laïcité attendait son heure …
O mon Dieu, donnait aux Français, la force de la persévérance dans ces moments de troubles et de doutes.
Sainte Angèle [dont la Fête est aujourd’hui ]
associe étroitement le jeûne à la prière;
elle nous invite à «embrasser le jeûne corporel
comme une chose nécessaire.”
Le jeûne (ch. IV) est un choix et un engagement
sur le chemin de l’amour:
pour une plus grande joie et un don de soi plus sérieux ;
de fait la pratique du jeûne nous aide à revoir nos attitudes,
à reconnaître nos péchés,
nous prédispose au dialogue et à la rencontre avec le Seigneur … »
« Persévère fidèlement et avec joie dans l’œuvre commencée. »
« avec constance jusqu’à la fin »
« Soyez unis de cœur et de volonté.
Plus nous serons unis, plus Jésus-Christ
sera au milieu de nous comme un père et un bon pasteur. »
Sainte Angèle (Italie 15eme siècle)
“Devant Toi Seigneur” de St Jean-Paul ll devant le St Sacrement
Etre là devant Toi et c’est tout ; Seigneur.
Clore les yeux de mon corps,
clore les yeux de mon âme et rester immobile, silencieux.
M’exposer à Toi, qui es là, exposé à moi,
être présent à Toi, l’Infini Présent.
J’accepte de ne rien sentir, Seigneur,
de ne rien voir, de ne rien entendre,
vide de toute idée, de toute image,
dans la nuit,
pour Te rencontrer sans obstacle,
dans le silence de la Foi
devant Toi, Seigneur.
Mais, Seigneur, je ne suis pas seul,
je ne peux pas être seul,
je suis foule, Seigneur,
car les hommes m’habitent, je les ai rencontrés.
Ils ont pénétré en moi,
ils s’y sont installés.
Ils m’ont tourmenté, ils m’ont préoccupé,
ils m’ont mangé.
Et je les ai laissés, Seigneur
pour qu’ils se nourrissent
et pour qu’ils se reposent.
Je Te les amène aussi en me présentant à Toi,
je Te les expose en m’exposant à Toi.
Me voici, devant Toi Seigneur.
Joannes Paulus ll
JESUS
http://www.savior.org/static.htm
« Aussi, en entrant dans le monde,
le CHRIST dit :
Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande,
mais Tu m’as formé un corps.
Tu n’as pas agréé les holocaustes
ni les sacrifices pour le péché ;
alors, J’ai dit :
Me voici,
Je suis venu, mon Dieu, pour faire Ta volonté,
ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre.
…
Ainsi, IL supprime le premier état de choses
pour établir le second.
Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés,
par l’offrande que JESUS-CHRIST a faite de son corps,
une fois pour toutes. »
Lettre aux Hébreux 10:1-10
JÉSUS dont le cœur transpercé par amour pour nous d’où a jailli du sang et de l’eau nous as donné jusqu ‘a la dernière goutte . En ce même instant ont jailli des fleuves d’eau vive. Regardons celui qui est sur la croix et qui attends de nous nos demandes. En effet son cœur il le partage avec tous et sur la croix il nous a uni a celui de sa mère. Bien que ce discours soit de 1872, mon impression est comme si il avait été écrit hier. Il sonne si bien la vérité pour notre France qui actuellement a perdu tout repéré.Ce cœur qui a tant aimé les hommes, et qui encore se donne plus que jamais.J’ai vécu a travers mon cœur qui aurait du être transplante une belle histoire d’amour avec Jésus. Je ne puis vous partager mon histoire ce n’est pas le but, mais je voudrais vous dire tout simplement que je n’ai pas eu de transplantation et que depuis 2003 je vis toujours grâce a la bonté et la grande miséricorde de notre Seigneur.Oui c’est a genoux que nous devrions tous être devant ce cœur si généreux . Croyez et vous obtiendrez, demandez avec foi et vous serez exauces. Le Seigneur de l’univers du ciel et de la terre est bien vivant comme il le fut il y plus de deux milles ans, et son cœur ne cesse de battre pour chacun d’entre nous.Prions pour ceux que nous côtoyons, pour nos ennemis , toutes religions confondues et offrons leur ce cœur si puissant et qui peut tout.Que Dieu vous bénisse a travers son sacré cœur, vous tous qui priez cette neuvaine .
Touchant témoignage de la miséricorde de Jésus, merci Colombe. Que le Seigneur vous bénisse et vous fortifie jour après jour.
« D’un grand espoir, j’espérais le Seigneur :
Il s’est penché vers moi.
Dans ma bouche Il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
Tu as ouvert mes oreilles ;
Tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j’ai dit : « Voici, je viens. »
…
Psaume 39 (40)
Eh bien, voilà un texte d’une telle profondeur spirituelle qu’il nous élève dans la contemplation de l’amour de Jésus pour la France. Il est bon, en ces jours terribles que nous traversons, de rappeler cet amour. Souvent je le dis aux gens, la France souffre d’un problème de coeur. Elle n’aime plus son Dieu et Sauveur Jésus-Christ, elle lui tourne le dos, lui préfèrant toutes sortes d’idoles dont la plus terrible est Mammon. Non seulement la France n’aime plus Jésus, elle oublie aussi le Coeur Immaculé de Marie. Voilà la cause de nos misères. Alors nous pouvons changer de politique, passant de la gauche à la droite et inversement, nous pouvons lorgner vers les extrêmes en pensant y trouver le “salut”, mais tous cela n’est que vanité. “Vanité des vanités, tout n’est que vanité” dit l’Ecclesiaste. La solution pour le redressement de notre beau pays, c’est de se mettre à genoux. A genoux devant ce Coeur aimant, ce Coeur que notre méchanceté fait souffrir, comme si nous crucifions le Christ à nouveau. Et nous cherchons partout des témoins “fiables” pour nous rassurer. Pourtant le Sacré-Coeur à Paris, dans notre belle capitale, se dresse dans sa blancheur. Il nous rappelle à l’ordre: “Vous pouvez chercher à m’oublier mais c’est peine perdue”.
Le Seigneur a bien inspiré nos pères, qui, en son honneur, ont édifié cette magnique basilique. Quel témoignage à toute la France et au monde entier, de cette victoire, de ces trois victoires d’alors et pour nous aussi,c’est certain: victoire de l’amour pénitent sur nos péchés ; victoire de l’amour fraternel sur la haine sociale ; victoire de l’amour divin sur la justice divine.
« J’annonce la Justice
dans la grande assemblée;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
Je n’ai pas enfoui Ta Justice au fond de mon cœur,
je n’ai pas caché Ta Fidélité, Ton Salut ;
j’ai dit Ton Amour et Ta Vérité
à la grande assemblée. »
Psaume 39 (40)