Le grain de blé et la graine de moutarde
Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé.
[Le règne de Dieu] est comme une graine de moutarde : quand elle est semée sur la terre, elle est la plus petite de toutes les semences. Mais quand elle est semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. (Mc 4,26-29)
Dans la première des paraboles, il est question d’un grain de blé semé par un homme. Entre le moment des semailles et celui de la moisson, sans qu’il le sache, la semence grandit elle-même. Ainsi, à partir du moment où il a semé la Parole du Règne, le Christ est certain qu’elle portera du fruit, sans que lui-même puisse savoir de quelle manière les mots qu’il a répandus travaillent le cœur des hommes. D’ailleurs, la présence d’une poignée de disciples autour de lui est déjà le signe que les semailles ont trouvé une bonne terre. Au passage, nous avons à travers cette petite parabole une attestation parmi d’autres de la conscience qu’avait le Christ de sa divinité, puisqu’il s’applique à lui-même les paroles qu’Isaïe attribue au Seigneur : « ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux, sans avoir accompli sa mission » (Is 55,11). Le Christ connaît la puissance de l’Esprit qui habite sa parole et qui, dans le secret des hommes, va porter beaucoup de fruits.
La 2nde parabole est, en un sens, beaucoup plus mystérieuse. Contrairement au grain de blé semé par la main humaine, la graine de moutarde n’est répandue par personne. Il s’agit d’une plante sauvage, dont la graine se sème toute seule et que personne ne vient récolter. Alors qu’aucun homme ne la cultive, cette toute petite graine non seulement devient plus grande que toutes les plantes potagères, c’est-à-dire travaillées par l’homme, mais ses branches atteignent une longueur telle que les oiseaux viennent y faire leur nid. Dans l’image du grand arbre où viennent nicher les oiseaux, il y a une référence à une prophétie d’Ézéchiel au chapitre 17 : alors que le peuple juif est exilé à Babylone, voilà que le Seigneur lui-même va prendre un petit rameau parmi les juifs, qu’il ira le planter dans la terre d’Israël et que cette tige deviendra un arbre si grand que même des nations païennes pourront trouver en lui de quoi faire leur nid, c’est-à-dire à leur tour donner la vie. Par cette parabole, Jésus ouvre ses auditeurs à une temporalité beaucoup plus grande que celle de son ministère public. Il voit déjà, dans la semence qu’il vient de jeter en Galilée apparemment sans grand résultat, une fécondité fabuleuse non seulement pour son peuple Israël mais aussi pour toutes les nations de l’humanité. Viendra en effet le moment où les nations païennes trouveront dans la prédication des disciples sans autorité aux yeux du monde, de quoi être enfin fécondes pour le Royaume de Dieu, de quoi donner la vie pour la Gloire de Dieu et le salut des hommes. On bascule ici dans un avenir ouvert jusqu’à l’achèvement des temps.
Ceci étant posé, j’en viens maintenant à ce qui peut éclairer la situation et l’avenir de la France. Ce qui mesure l’intervalle entre le moment où le Christ est monté à Jérusalem pour s’y planter en terre et le Jour de sa venue en Gloire, l’intervalle que l’Écriture appelle les “derniers temps”, c’est l’évangélisation des Nations. Ce qui fait la densité de cette dernière période de l’histoire du salut, c’est que les semailles soient faites dans le cœur des nations, de telle manière qu’elles portent beaucoup de fruits. Cette fécondité des nations païennes, recevant la puissance de la Parole du Christ, fils d’Israël, nous échappe pour sa plus grande part. Elle est l’œuvre de l’Esprit et même le Fils de l’homme ne connaît pas à l’avance tout le mystère de ce temps. Il ne sait comment ce qu’il a semé va prendre chair et donner du fruit au cours de l’histoire. C’est le mystère de l’Esprit qui poursuit son œuvre dans le monde. Aucun homme ne peut mesurer le temps, sauf si l’Esprit le lui donne à comprendre. Ce qui mesure l’avancée du temps dans cette dernière période, ce ne sont pas les progrès techniques et scientifiques, ni même l’organisation du monde si raffinée nous semble-t-elle. Seul le Père connaît le moment où toutes les nations auront porté tous les fruits de sainteté pour le Royaume de Dieu. Jésus ira jusqu’à dire quelque chose de vertigineux : ce dernier Jour, ce Jour où l’humanité aura porté tous les fruits de sainteté que Dieu attend de chaque nation, aucun homme ne le connaît, pas même les anges au-dessus des hommes, pas même le Fils qui est élevé bien au-dessus des anges (Mt 24,36). Car le Père seul sait quand le Corps du Christ, tiré de l’humanité, aura atteint sa taille adulte (cf. Ep 4,13). Seul l’Esprit, sondant le cœur de Dieu, peut faire avancer l’histoire telle que Dieu le veut. Le Règne de Dieu parmi les nations, voilà qui est très mystérieux.
Notre nation, qui a sa place dans le dessein de Dieu, se trouve à un moment critique de sa trajectoire, un moment d’infécondité non seulement pour le Royaume de Dieu mais aussi pour le royaume de l’homme. Car nous assistons, au milieu d’un joyeux aveuglement comme aux jours de Noé (Lc 17,26), à un effondrement par pans entiers de notre civilisation. Faut-il s’en plaindre et imaginer que tout est fini ? Est-ce le dernier mot pour la France ? Je ne le crois pas. Car dans cette nation, il y a un petit reste composé d’hommes et de femmes qui veulent suivre le Christ, de fils d’Israël fidèles à la Torah de Dieu, ainsi que d’êtres humains témoins authentiques de la conscience. Plus encore, le petit reste des chrétiens, si petit soit-il, probablement insignifiant comme la graine de moutarde, a reçu la mission, notamment par le ministère des papes, d’engager une nouvelle évangélisation, de procéder à des nouvelles semailles. Si nous voulons que notre nation porte tous les fruits de sainteté que Dieu attend d’elle, il nous faut semer de nouveau l’Évangile, et nous le ferons à partir du moment où nous aurons été suffisamment travaillés de l’intérieur par la Parole de Dieu, en quelque sorte calcinés par elle de manière à pouvoir répandre à notre tour la Parole par des actes et des paroles. Ce dont nous pouvons être sûr, c’est que Jésus-Christ, présent au milieu de nous et au plus haut point dans l’Eucharistie, nous redit les deux mêmes paraboles pour que nous n’ayions pas peur et ne désespérions pas de l’avenir. Dieu est patient, Il sait ce qu’il fait. Sa Parole ne remontera pas jusqu’à lui sans avoir porté tous ses fruits.
Il a été ordonné prêtre pour le diocèse de Paris en 1998. Docteur en théologie et en philosophie, il est professeur titulaire de morale sociale à la Faculté Notre-Dame (Paris) et directeur du Pôle de recherche du Collège des Bernardins. Il est l’auteur de L’anthropologie sociale du Père Gaston Fessard aux P.U.F. (2009) et deLa prière du mendiant. L’itinéraire spirituel du Notre Père (Parole et Silence, 2013).
L’Histoire et celle de notre pays c’est comme arrêté et avec, tout ce qui fait l’homme, ce qu’est un homme…sa famille, les familles fondement essentielles et primordiales de son unité sociale, malgré les droits de l’homme…Le Fils de l’Homme qui règne sur tout les hommes qui en est la tête est à l’oeuvre depuis les origines de la naissance de notre royaume-nation, pionnière ou “fille aînée” de son église, voilà pourquoi la parole de la France a une portée toujours appréciée, reconnue,recherchée et écoutée mais qui peut perdre tout son sens originel et aller se perdre sans y prendre garde en dehors du chemin divin fixé par Dieu pour l’homme son semblable !
“Car le Père seul sait quand le Corps du Christ, tiré de l’humanité, aura atteint sa taille adulte (cf. Ep 4,13)”.
Chers organisateurs de la Neuvaine, chers prédicateurs (auteurs des méditations et ressources spirituelles), chers participants, nous tous,
Je voudrais dire un immense MERCI pour cette Neuvaine, tout a été et est d’une grande justesse dans une telle diversité, ce qui est bien le signe que l’Esprit Saint est là. Je voudrais dire combien je suis heureuse de communier à cette Neuvaine.
Par exemple, j’apprécie le ton posé de la méditation de ce jour, nous invitant à l’espérance, à la confiance, à la patience. Oui, le Seigneur est Ressuscité une fois pour toutes. On ne peut pas le faire dé-ressusciter ni re-ressusciter. IL est définitivement ressuscité. Nous avons la grâce d’avoir quelque accès à ce Mystère ! Alors oui, essayons de prendre notre part au travail de semer l’Evangile de Vie, la Parole de Dieu.
Je vous partage cette prière (en anglais) reçue une amie qui en a eu connaissance par un prêtre franciscain.
I died for you, you are so precious to Me, I always love you,
LOOK AT ME,
When you are lonely and feel unloved,
LOOK AT ME,
When your heart is crushed with sorrow,
LOOK AT ME,
When all others turn away,
LOOK AT ME,
When no one will listen,
LOOK AT ME,
When you need forgiveness and comfort,
LOOK AT ME,
I will always be here
LOOKING AT YOU.
En Notre-Dame de l’Assomption, je vous embrasse
« Seul L’ESPRIT, sondant le cœur de DIEU,
peut faire avancer l’histoire telle que DIEU le veut. »
Père Frédéric Louzeau
« Même après la mort du CHRIST,
L’ESPRIT SAINT opère en nous toutes choses,
à travers MARIE.
De fait, ce que le Créateur dit au serpent
à propos de L’IMMACULEE: ‘ELLE t’écrasera la tête’,
doit être considéré sans limitation dans le temps.
C’est le devoir de L’ESPRIT-SAINT
de former jusqu’à la fin des temps
les membres nouveaux du Corps mystique du CHRIST.
Mais comme Saint Louis-Marie Grignon de Monfort l’a démontré :
cela s’accomplira AVEC MARIE, EN MARIE ET PAR MARIE. »
Saint Maximilien-Marie Kolbe , fêté aujourd’hui
Prêtre Polonais,
apôtre de l’Immaculée Conception et martyr à Auschwitz
« ‘Là où L’IMMACULEE est présente,
là s’affermit sûrement LE REGNE du CŒUR SACRE de JESUS’
(P.Kolbe). »
Ressource Spirituelle, 14 août 2015
« Oh ! Oui, apprenons à nous faire bien petits
et à ne rien faire sans le conseil,
sans le secours, sans l’inspiration
et le consentement de notre Reine chérie!
Qu’ELLE soit toute notre confiance
et toute notre espérance en DIEU. »
Marthe Robin
Bonjour, Espérance2… Mille fois merci pour cette superbe prière, que j’ai recopiée à l’intention de man mari, Anglais, et qui ne parle pas un mot de français. Je la trouve merveilleuse, merci encore de nous la faire partager
Bonjour, Espérance2, merci pour cette superbe prière, que j’ai recopiée à l’intention de man mari, Anglais, et qui ne parle pas un mot de français. C’est une merveille…
Amen, merveilleux texte 🙂
Merci mon Père, spécialement pour votre explication des “derniers temps” ; ces temps-ci, je suis littéralement assaillie de messages bien intentionnés qui me mettent en garde contre des catastrophes terrifiantes annoncées( avec le jour, l’heure et le lieu, les précautions à prendre selon l’endroit où les gens se trouvent vivre), bref non seulement cela ne rassure pas (c’était le but) mais cela est déstabilisant au possible. Ma réponse, c’est la vôtre : seul Dieu connaît le jour et l’heure. Je m’en tiens là, et me fie complètement à la Divine Miséricorde de Dieu, et désormais je détruirai sans les lire ces messages qui ne viennent pas de Dieu, toute Miséricorde…
Viens Esprit , viens sur chacun d’entre nous , sur tous ceux qui ont participé a cette belle neuvaine pendant ces neuf mois, ceux qui ont gardé confiance et espérance en des jours meilleurs, ceux qui n’ont pas écouté les prophètes de malheurs qui sèment la peur, et qui ne sont la que pour détruire ce que DIEU construit.Nous tous nous formons avec tous ces chapelets qui ont été récités depuis neuf mois , une chaine d’amour une union complète avec MARIE ET JÉSUS. Nous sommes leurs enfants et nous sommes protégés. DIEU a son plan sur chacun d’entre nous et lui seul sait ce qui nous convient et ce qui est bon pour nous, nous devons tout accepter par amour pour lui. Notre DIEU a besoin de chacun d’entre nous et il nous appelle tous par notre prénom, il nous rassure dans les moments difficiles, et nous console. Il veut notre bonheur alors en cette dernière nuit avant la fête de notre mère MARIE jetons nous dans leurs bras et vivons un abandon total a la divine miséricorde et comme le disait notre Saint jean Paul II n’ayez pas peur..
Bonjour Michelle. Face à ces messages de fin des temps imminente, il faut se fier à la Sainte Eglise Catholique, à son enseignement et mises en garde. C’est ce qui nous différencie de toutes les dérives. Jésus nous a averti. Restons donc en union avec la Sainte Eglise.
De plus, le catholique se prépare tous les jours à le fin du monde. En se sanctifiant, en priant. En fait il vit de messe en messe. A la fin de la messe il y a le renvoi afin que nous vivions chaque jour pour le Seigneur. Nous avons reçu la communion qui nous nourrit, fortifie, sanctifie, nous permettant de vivre en bon chrétien et de nous préparer à la vie éternelle. Car le matin, nous nous levons, mais nous ne savons pas si, dans cette journée nous n’allons pas mourir et nous retrouver devant Jésus pour le jugement particulier. En fait nous devrions vivre comme si chaque jour était le dernier en évitant le péché même veniel, et en ayant une vie de foi réelle et aimante.
Tous ces messages venus d’on ne sais où, nous n’avons pas à nous en inquiéter si nous sommes en union avec la Sainte Eglise Catholique Romaine et le Saint Père. Une dernière chose, le chrétien n’a aucune obligation de croire en des revelations particulières. Bonne fête de l’Assomption.
Bonjour, Patric, et merci pour ces mots de réconfort ; c’est incroyable, le nombre de “messagers” se présentant avec la caution de “leur” évêque, et avec des paroles “personnalisées” que les assistants reçoivent pieusement… J’ai, à la demande d’une amie chère, assisté à un de ces meetings. Abominable. Les gens font la queue pour recevoir “leur message personnel” et repartent, ravis, non sans avoir donné quelque argent qui pour un livret de révélations (ou carrément un ou plusieurs livres !!!) un chapelet (qui ne ressemble pas vraiment à un chapelet). Il y a un marketing bien organisé autour de tout cela, et les salles sont pleines. Cela a été mon unique (et dernière) expérience. J’aimerais que nos églises soient aussi remplies lors des messes dominicales…
Hou là, oui, cela a tout de la secte. Et ces faux prophètes attirent les foules avident d’entendre non pas la vérité, mais un message qui leur fasse du bien, “il faut vivre quelque chose de fort”. J’ai connu cela. Cest comme vous le dites: abominable. Car cela vient droit de l’enfer.
Oui, nous aimerions voir nos églises pleines. Mais n’ayons crainte, nous sommes un reste. Et par nos prières, nos actes, nos paroles, vivant et annonçant le Saint Evangile qui libère, nous verrons, si Dieu le veut, nos églises se remplir à nouveau.
La Neuvaine a de toute façon porté ses fruits. Car Dieu entend les prières de ses enfants. Il répond selon sa volonté.
Il y a trente ans, on m’avait annoncé la disparition de l’Eglise. Elle est toujours là, car Jésus est fidèle à ses promesses.
Bon courage.
Merci Père Louzeau pour cette parole d’espérance. Il est vrai que la France va très mal, et nous en avons longuement parlé durant ces neuf mois. Nous avons dit aussi que se lèvent dans notre France des apôtres, des prophètes qui annoncent l’Evangile. Quelqu’un a dit un jour: “les évangéliques font ça très bien.” Comme pour dire, ce n’est pas le rôle de l’Eglise Catholique. Alors notre réponse doit-être: non, ils ne font pas ça très bien, et il induisent les gens dans l’erreur, où dans des erreurs. De plus l’Evangille qu’ils annoncent n’a aucun lien avec l’Histoire de France.
Donc c’est à nous d’annoncer l’Evangile, tel qu’il est écrit dans la Bible, tel qu’il nous a été transmis par la Tradition et tel qu’il a oeuvré dans toute l’Histoire de notre pays. L’Evangile, comme Dieu le Fils dont il parle, s’incarne. Et lorsque nous parlons de la foi catholique, nous pouvons très bien dire: la foi de nos Pères.
Annoncer l’Evangile est d’une urgence capitale. Et il faut l’annoncer à tous. Comme la fois, où à la télévision, juifs, musulmans, protestants et catholiques étaient représentés par un haut responsable (bien qu’à part pour les catholiques, aucun de ces responsables ne faisait autorité sur toutes leurs communautés divisées presque jusqu’à l’infini. Sur ce sujet lire Bossuet ou Lacordaire). Le débat, en fait il y en avait pas de débat, se passait dans le calme, tout le monde était d’accord. Monseigneur Lustiger ne disait pas grand chose. Le journaliste, pas dupe, pose la question: “Alors si vous êtes tous d’accord, il n’y a donc rien qui vous différencie?” Tous allaient dans ce sens, lorsque ce grand évêque que fut Mgr Lustiger dit, soudain, avec force et conviction: “Oui, il y a quelque chose qui nous différencie c’est Jésus Christ.”
Voilà c’est dit. Il nous faut annoncer le Nom qui est au-dessus de tous noms. En France depuis des siècles le nom bénit de Jésus, celui aussi de Marie étaient priés, chantés, célébrés, aimés. La France recouverte de monastère était protégée. Certes tout n’était pas rose, mais on était catholique. Oui, il y avait des tensions, mais des milliers de messes étaient dites partout, les maisons étaient bénites, les mariages étaient bénis, les enfants baptisés. La vie était différente, rien à voir avec la nôtre.
Alors sachant cela nous devons dans notre évangélisation rappeller ces faits, rappeler que l’on peut vivre et bien vivre avec le Seigneur. Que se détourner de lui a forcément de graves conséquences et que nous en voyons déjà les effets.
L’évangélisation est à la portée de tout chretien et de tout âge. Même s’il est préférable de connaître la Bible, le Catéchisme et les textes importants de l’Eglise, ainsi que notre histoire, nous pouvons évangéliser avec ce que nous savons, simplement. Exemple: en disant que vous êtes catholique, que vous allez à la messe et priez, comme l’on fait nos ancêtres, mais pas en les copiant simplement parce que ça se fait,mais bien en les imitant par amour pour Jésus et Marie.
Si vous dites déjà cela avec compassion et amour, vous pouvez toucher une personne, surtout en lui disant: “Viens et vois”: le plus court discourt d’évangélisation des Evangiles. Invitez la personne à prier, à s’adresser d’abord à la Sainte Vierge, puis invitez-là à venir à la Messe.
Oui, mais à la messe, les gens ne sont pas chaleureux comme dans les milieux évangéliques. Une dame qui a été pendant des années Témoins de Jéhovah et qui a pu s’en sortir, est allée à la messe. Pas d’accueil chaleureux comme chez les TJ. Alors elle est allé vers les gens, leur dire bonjour. Elle dit avoir rencontré des gens doux, chaleureux, ne portant pas de jugements sur elle et qui l’ont aidée dans les coups durs. Il suffit d’aller vers l’autre. Arrêtons de dire que dans nos églises les gens sont froids, allons à leur rencontre et les choses changeront.
Bon, je vais m’arrêter là, pour ne pas être trop long. Cependant il est vrai et urgent d’agir, dans la confiance. L’Eucharistie est toujours célébrée en France et sa Parole ne remonte pas à Dieu sans effet. Semons cette Parole de vie avec amour, foi, patience, sans forcer, avertissant quand même… et sans oublier de prier le Seigneur qui seul fait croître.
Merci père de nous avoir transmis ce que vous avez reçu du Père, cette belle Parole! Je suis du Burkina Faso, et depuis le 15 novembre 2014, je suis avec vous pour le même combat, celui de l’Amour de DIEU!
Je veux vous engager ensemble à crier VIVE DIEU! VIVE DIEU! VIVE DIEU!
Oui, père il est heureux d’être de la Famille de DIEU! Il a dit “Sa Parole ne remontera pas jusqu’à lui sans avoir porté tous ses fruits.” dans une autre version on dira “sans avoir accompli sa mission”. Et cette Parole c’est le CHRIST EN PERSONNE, qui a prononcé sur la Croix-rédemptrice, cette Parole magnifique qui nous donne ASSURANCE “tout est accompli”.
Que dire après cette Parole. Sinon VIVE DIEU (pouvez-vous le dire avec moi ce jour autant de fois que vous pouvez!?Merci). Quelle JOIE d’avoir CETTE ASSURANCE que tout est accompli par le CHRIST pour nous gratuitement!!!
Aujourd’hui, à travers tous ces événements qui sont pour nous selon notre sagesse humaine perte de sens, décadence de nos nations, globalisation de l’indifférence, chosification de l’homme, idolâtrie de l’argent, destruction de la famille, du mariage, et leurs corollaires, le CHRIST nous dit de ne pas nous décourager comme les disciples d’Emmaüs (qui disaient, tout abattus ”et nous qui pensions que la France serait…., que le Burkina Faso serait…., que le monde serait..” et voilà que tout va de mal en pire), CONFIANCE J’AI VAINCU LE MONDE, croyez et vous verrez ma GLOIRE!!! Oui l’a seule Arme qu’IL nous recommande c’est la FOI, pour ne jamais douter de l’avènement de son règne dans chaque pays où il y a des petits, des riens selon le monde, mais qui CROIENT et son dotés de la PUISSANCE RÉDEMPTRICE MÊME DU CHRIST!!! L’attitude qu’il nous recommande c’est d’avoir confiance en LUI et ne regardez que LUI EN CROIX pour nourrir notre CONFIANCE jour après jour, sans jamais faiblir!!! Car si nous regardons les événement et le déchainement de malheur dans notre jeunesse, et à travers ces actes de violence de tous ordres, si nous les évaluons selon notre entendement, nous risquerions de tomber, de baisser les bras, pourtant c’est justement ces événements que le Père semble utiliser aussi et surtout pour le salut du Monde, comme exactement à Golgotha. Chaque période de l’histoire humaine n’aura-t-elle pas sa part de Golgotha jusqu’à l’avènement du CHRIST? Faut-il, dans la barque de notre Nation, regardez le CHRIST ou fixés nos regards sur le déferlement du mal autour de nous et être apeurés voire découragés?
Tenons ferme et vivons notre ESPÉRANCE, dans une Foi vive et un Amour sans limite, pour être de vrais fils et filles de notre père pour l’avènement d’un Monde nouveau, où il n’y aura ni pleur, ni deuil, ni grincement de dent.
VIVE DIEU!!!
Entretenons déjà en nous et vivons des fruits de l’Esprit-saint qu’il nous a donné : paix, joie, amour, douceur, fidélité, patience, bienveillance, bonté, maîtrise de soi, qui sont les critères tangibles pour nous rassurer que nous demeurons avec LUI. Alors nous pourrons comme LUI AIMER tout homme et participant à la Rédemption du monde!!! C’est la mission que le CHRIST nous donne aujourd’hui celle-là même qu’il a reçu du Père. Car, comme le Père l’a envoyé, lui aussi nous envoie dans un monde semblable à ce qu’il a vécu! Oui je crois que chaque histoire humaine, porte en elle son Golgotha à vivre par les Chrétiens, disciples du Christ, pour que le monde, cette histoire, s’ouvre à la VIE!!!
Sommes-nous prêts ou prêtes à renoncer à nous-même, nos calculs, logiques, critères propres de bonheur, à porter notre Croix, à la suite du Christ, avec le risque de ne pas voir les résultats positifs de nos actions? Car seul le PÈRE SAIT et LE CHRIST lui-même ne sais pas les dates et délais qu’IL a fixé dans SON SOUVERAIN AMOUR!!!
Le sommes-nous?
Que notre Mère du CIEL nous aide à répondre comme elle. Définitivement!!! Amen
Merci, mon Père, pour votre méditation qui ne conclut pas cette Neuvaine pour la France, mais ouvre grand le porche de l’Espérance .
L’ Esprit souffle où Il veut, et il appartient à chacun d’ entre nous, à notre mesure, de semer avec la Grâce de Dieu et l’ aide bienveillante de La Très Sainte Vierge Marie,Reine de France, nos petites graines de Foi et de Charité. Votre rappel de ces paraboles est vraiment providentiel : MERCI !
Merci père, dans la foi et en priant j’avais déjà envisagé celà. Dans l’histoire au cours des pires situations soudain se trouve une petite porte de sortie, dans nos vies c’est pareille, que de réponses de Dieu dans des situations bloquées. Le cri vers le ciel, ensemble, c’est aussi une nouvelle se maille. Notre regard humain est à court terme et quand l’esprit prie en nous toute chose est NOUVELLE. Comme vous le dites c’est le Père qui tiens entre ses mains le destin de l’histoire des hommes
“Magnifie ô mon âme, la mère de Dieu; plus vénérable et glorieuse que tous les anges dans le ciel”…(magnificat grec)
Imitons Marie et invitons la chez nous en tant que mère comme Jean l’a fait car là où se trouve Marie, l’Esprit Saint y produira du beau fruit. Resplendeur de la Sainte Trinité, Marie porte en gestation dans ses entrailles l’Eglise en vue de la parousie à venir.
Merci , père , de nous faire comprendre que nous , les chrétiens de France , si peu nombreux , nous sommes cette petite graine de moutarde qui germera et apportera ombre et refuge aux autres hommes . Nous ne sommes pas à la fin de notre histoire , mais au début du chemin que Jésus nous trace et notre cœur n’est il pas tout brûlant au dedans de nous ?
Merci car c’est vraiment bon et bien en venant de l’Esprit! Cela met les points sur les i et les barres sur les t de la fin des temps dans beaucoup d’espérance dans le fruit de l’amour de ce monde fou et qui semble infécond même mortifère! Mais l’Amour n’est-il pas plus fort que la mort? Merveille et Gloire de Dieu qui nous aime d’un Amour si fou qui dépasse notre raison…FIAT! L’Église connaitra son annonciation…tout à cette image et ressemblance de Dieu en Jésus et Marie…merci!
Merci de nous engager à l’Espérance.
En effet le peu que nous faisons doit être comme la graine de moutarde : il a sa fécondité.
Merci pour cette neuvaine partagée pour la fécondité spirituelle de notre pays, la France. Notre fidélité à notre baptême participe à ce travail d’enfantement douloureux et rejoint le vœu de Louis XIII en cette veille de l’Assomption où nous serons unis autour de Notre Dame pour sa fête !